SIGMAG n°11 : Énergies renouvelables et SIG, parfois participatif




 

Le numéro 11 de SIGMAG de décembre 2016 donne l’occasion de nous projeter dans le futur, avec une déclinaison d’une thématique à la fois verte et participative.

 

Souvenez-vous : il y a un an, durant la COP21, la France est devenue capitale mondiale de l’action en faveur du climat. Parmi les différents engagements des pays qui ont pour certains depuis ratifié l’Accord de Paris : accélérer le déploiement des énergies renouvelables (EnR). Quel a été l’impact de cette initiative, un an après ? Surtout de quelle manière le SIG sert-il aux acteurs qui développent, construisent et exploitent des unités de production d’EnR ? Car l’aspect géographique est absolument primordial quand il s’agit de construire une centrale photovoltaïque, d’ériger des mats d’éoliennes en haut d’une colline ou au large des côtes, idem s’agissant d’installer un dôme de transformation et de stockage de biogaz... 

C’est ce que nous vous proposons Fanny Perrin d’Arloz et moi-même dans ce Dossier Pratique de 8 pages. Il vous permettra de constater qu’effectivement le SIG sert, mais pas autant qu’il le pourrait, se cantonnant à la phase des études préalables. Les témoignages de Global Wind Power, EDF Energies Nouvelles, Eolfi, Nordex France, Sierre Energie, Voltalia, Ecotera Developpement, Sunraising, Ataway, la ville d’Annecy, Navitas Consilium, Colas, Wattway ou bien encore l’INES, le confirment, mais ils montrent également certaines velléités à aller au-delà. Quelques-uns expliquent même comment ils se servent d’ores et déjà de leur SIG porté sur des outils de mobilité pour assurer la maintenance et le suivi opérationnel des sites. Ce dossier offre enfin l’occasion de voir que cette problématique des énergies renouvelables n’existe pas réellement de manière isolée, mais s’imbrique dans d’autres réflexions, stratégies et politiques, notamment dans le cadre des territoires intelligents.

 

Intelligents et malins sont géomaticiens qui ouvrent leur SIG à d’autres pour constituer, rafraîchir et optimiser leurs bases de données. L’approche participative, également appelée Wiki ou 2.0, séduit particulièrement le grand public. Devenu connecté comme jamais grâce aux Smartphones, il aime se sentir utile et écouté : vous le découvrirez dans cette Enquête d’Hubert d’Erceville dans ce SIGMAG de décembre 2016. Un problème sur la voirie ? Un signalement mobilise les équipes des services techniques qui règlent la situation. Un bouchon ? D’un clic, toute la communauté d’utilisateurs est avertie et gagne du temps. Quant au géomaticien, il gagne aussi de l’argent en mobilisant ces bénévoles capables de relever des points d’intérêts dans la bonne humeur et avec beaucoup de volonté. Guidée par le professeur Christophe Loubier, cette enquête vous révèle quelques stratégies en guise d’exemple avec des fédérations françaises de cyclotourisme et d’équitation, de la ville de Cannes et de cette nouvelle application partenaire d’Esri : Waze.

 

Par hasard, le mix de ces deux sujets, d’écologie participative, apparait en filigrane de l’article Découverte que Steve Carpentier consacre aux initiatives de PUR Projets développées en France et dans le reste du Monde. Appuyée par des grands groupes qui s’investissent par conviction environnementale ou mauvaise conscience, cette entité oscille entre ONG, fondation et entreprise. Elle accompagne différents projets qui placent l’arbre au centre de tout. Son but : reboiser, replanter et au final, restaurer des paysages préexistants permet d’agir en faveur de l’environnement, de l’économie et du social.

 

Notre Pas à Pas vous guide sur le tout autre sujet d’actualité du BIM et du SIG. L’analyse d’habitude plus théorique voire philosophique se veut ici pratique en considérant le BIM comme ce qu’il peut aussi être : une source de données comme une autre. Maintenant il s’agit simplement de voir comment intégrer un fichier IFC dans ArcGIS, en partenariat avec le blog arcOrama.

 

Bien évidemment dans ce SIGMAG, nous revenons en images sur dernière conférence francophone Esri complété par deux longs articles Pratique, l’un sur le fonctionnement de la Direction du Renseignement Militaire (DRM) qui recrute actuellement des géomaticiens pour développer la Géointelligence, l’autre sur le Groupe BRL qui a aussi été à l’honneur sur SIG 2016. De leur côté, nos lecteurs suisses découvriront le compte-rendu du GIS day avec les témoignages de Médecins Sans frontières et du Centre international de Genève pour le déminage humanitaire (GICHD). Autre cas, en rubrique Guide, la manière dont avec l'aide de Topomat le Canton de Vaud s’est doté d’un outil pour gérer la ligne verte, c’est-à-dire la bande de végétation qui borde les routes de l’état.

 

Enfin, dans ce numéro de SIGMAG, nous vous invitons à lire les Cartes Blanches de Stéphane Moisy (OTE Ingénierie) et David Lucien Coddet (Conseil Départemental de Belfort), le portrait de Céline Guisset jeune géomaticienne à la Communauté de communes Est Tourangeau, ainsi que l’article décrivant cette nouvelle mission pour les géomaticiens : devenir géomentor. Retrouvez enfin nos différentes rubriques : les actualités en Essentiel, l’Agenda du trimestre, les nouveaux produits de la Sélection des à côtés et les billets de Xavier Fodor et Hubert d’Erceville.

 

 

SIGMAG n°11 - décembre 2016 est disponible en version numérique dès le 12 décembre et en version papier à partir du 19 décembre.

Pour vous procurer ce numéro ou vous abonner, rendez-vous sur : sigtv.fr/boutique  

 



Article mis en ligne par Xavier Fodor - SIGMAG SIGTV.FR