En 2021, trois passionnés des données géospatiales décident de créer « Echo Analytics ». À cette époque post-Covid, de nombreux acteurs, publics ou privés, s’interrogeaient sur le processus de retour à la normale. La star t-up démarre ainsi en essayant de répondre à des questions comme : « Quelles enseignes et quels commerces les gens fréquentent le plus ? » ou « Ceux qui consomment dans telle chaîne de supermarché, le font-ils aussi dans une autre ? ». Sébastien Rigoigne, Camille Chelpi et Adam Ejsmont ont donc pour ambition de permettre aux entreprises de mieux comprendre le monde qui les entoure à l’aide des données géospatiales. Du domaine du Retail, aux spécialistes de la publicité ou de l’agroalimentaire, jusqu’aux services SIG, la société agit pour diverses industries.
Pour mener ces missions, 90 employés s’attellent aujourd’hui à la tâche. Basée à Paris, la majorité de cet effectif, composée de data analysts, data scientists et data engineers, a la charge de fournir des jeux de données de points d’intérêts pratiquement à l’échelle mondiale et rafraîchis sans cesse. « Actuellement, nous référençons un peu plus de 90 millions d’informations sur l’Europe, les États-Unis et l’Amérique latine », présente Arnaud Brucy, directeur du développement de marchés chez Echo Analytics. Ces données comportent divers attributs « à la mode Google Maps » : marques, adresses, numéros de téléphone, horaires d’ouverture, code financier, stock ticker… Ensuite, les experts agrègent des indications de mobilité. Les équipes définissent des analyses sur les déplacements de population à partir de données collectées par SDK, implantées dans des applis mobiles et au travers des recueils de consentement pour le partage de la localisation. « C’est un échantillon représentatif extraordinaire. Il nous aide à préciser la fréquentation de différents lieux, en comparaison avec d’autres sites similaires ou concurrents et selon une étude temporelle ». Des parcours s’établissent selon des localités de résidence et d’emploi. Ces échantillonnages sont redressés par des relevés de comptage sur le terrain. « Par exemple, il nous est possible d’identifier la répartition des personnes qui se rendent fréquemment en magasin d’animalerie. » Ce type de segments d’intérêts, allié aux analyses, permettent de générer des cartographies très utiles aux stratégies de communication et de publicité. Le but est de cibler les zones de chaleur pour une diffusion localisée optimale tenant compte des données démographiques avec un filtrage autour du pouvoir d’achat, des tranches d’âges, etc.
Pour mener ces missions, 90 employés s’attellent aujourd’hui à la tâche. Basée à Paris, la majorité de cet effectif, composée de data analysts, data scientists et data engineers, a la charge de fournir des jeux de données de points d’intérêts pratiquement à l’échelle mondiale et rafraîchis sans cesse. « Actuellement, nous référençons un peu plus de 90 millions d’informations sur l’Europe, les États-Unis et l’Amérique latine », présente Arnaud Brucy, directeur du développement de marchés chez Echo Analytics. Ces données comportent divers attributs « à la mode Google Maps » : marques, adresses, numéros de téléphone, horaires d’ouverture, code financier, stock ticker… Ensuite, les experts agrègent des indications de mobilité. Les équipes définissent des analyses sur les déplacements de population à partir de données collectées par SDK, implantées dans des applis mobiles et au travers des recueils de consentement pour le partage de la localisation. « C’est un échantillon représentatif extraordinaire. Il nous aide à préciser la fréquentation de différents lieux, en comparaison avec d’autres sites similaires ou concurrents et selon une étude temporelle ». Des parcours s’établissent selon des localités de résidence et d’emploi. Ces échantillonnages sont redressés par des relevés de comptage sur le terrain. « Par exemple, il nous est possible d’identifier la répartition des personnes qui se rendent fréquemment en magasin d’animalerie. » Ce type de segments d’intérêts, allié aux analyses, permettent de générer des cartographies très utiles aux stratégies de communication et de publicité. Le but est de cibler les zones de chaleur pour une diffusion localisée optimale tenant compte des données démographiques avec un filtrage autour du pouvoir d’achat, des tranches d’âges, etc.
Une expertise augmentée
EchoAnalytics répond aux questions d’implantation, de suivi de concurrence ou de planification urbaine, par exemple sur des projets d’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques. Par ailleurs, « il arrive que des géomaticiens se fournissent auprès dans la bibliothèque de l’entreprise pour acquérir des bases de points d’intérêts à jour et denses, concernant des pays qu’ils ont du mal à couvrir, affirme Arnaud Brucy. C’est ici que notre partenariat noué avec Esri depuis deux ans prend tout son sens. » Les collections de données d’Echo Analytics sont mises à disposition dans les marketplaces comme celle d’Esri « avec une intégrabilité optimisée. » Cette collaboration a par exemple été utile pour le déploiement du produit FrancePiétons. La troisième couche exploitée et traitée par la société est un data set d’imagerie satellitaire visant à obtenir des contours des bâtiments dégagés par intelligence artificielle. « En ce moment, nous travaillons à extraire des images : parkings, arbres, piscines ou panneaux photovoltaïques. »
Le traitement est assuré par une équipe d’experts en IA sur laquelle l’entreprise investit particulièrement. « Nous fournissons les ensembles d’ infos brutes, ent retenus et maintenus à ceux qui disposent des moyens de traitement. En revanche, nos données Insight offrent une première analyse, détaille Arnaud Brucy. Nos clients nous sollicitent pour avoir la capacité de les positionner sur
des couches cartographiques. Dans ce cas, nous mettons en avant notre outil « Geopersona » qui localise les zones d’intérêts de différentes thématiques, sur un fond de carte. » À côté de souscriptions par licence, la start-up intervient aussi en one shot , avec des fréquences de rafraîchissement dépendantes de la formule d’achat. En répondant aux appels d’offres du secteur public, Echo Analytics a bien conscience de son intérêt pour cette branche. Elle justifie d’ailleurs de premiers cas d’usage, notamment en Espagne où des collectivités ont exploité des data sets afin d’adapter l’offre touristique à la demande en termes de commerces et de transports. En somme, un océan de données publiques et privées sur lequel la start-up navigue sans se faire submerger.
Kim Janiec
+ d'infos :
echo-analytics.com
Le traitement est assuré par une équipe d’experts en IA sur laquelle l’entreprise investit particulièrement. « Nous fournissons les ensembles d’ infos brutes, ent retenus et maintenus à ceux qui disposent des moyens de traitement. En revanche, nos données Insight offrent une première analyse, détaille Arnaud Brucy. Nos clients nous sollicitent pour avoir la capacité de les positionner sur
des couches cartographiques. Dans ce cas, nous mettons en avant notre outil « Geopersona » qui localise les zones d’intérêts de différentes thématiques, sur un fond de carte. » À côté de souscriptions par licence, la start-up intervient aussi en one shot , avec des fréquences de rafraîchissement dépendantes de la formule d’achat. En répondant aux appels d’offres du secteur public, Echo Analytics a bien conscience de son intérêt pour cette branche. Elle justifie d’ailleurs de premiers cas d’usage, notamment en Espagne où des collectivités ont exploité des data sets afin d’adapter l’offre touristique à la demande en termes de commerces et de transports. En somme, un océan de données publiques et privées sur lequel la start-up navigue sans se faire submerger.
Kim Janiec
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echo-analytics.com