Né à Altkirch (Haut-Rhin) en 1982, Jérôme Haas rêve depuis toujours de devenir forestier. Passionné de nature passant des heures à arpente les chemins de sa forêt natale, il se découvre une autre passion pour l’informatique et la nature. C’est donc en toute logique qu’après un bac agricole suivi d’un BTS en gestion forestière, il cultive sa fibre technophile en obtenant un DUT « Statistiques et Traitement de l’Information des données » puis, en 2006, une licence pro en SIG.
Fraîchement diplômé, il décroche un premier poste de géomaticien au Conseil Général de Meurthe et Moselle, à la Direction de l’aménagement du territoire. D’abord vacataire puis contractualisé, pendant quatre ans, il crée et produit de la cartographie dans le domaine routier, de l’environnement et de l’urbanisme. Mais son souhait d’accéder à un poste plus intéressant le guide à nouveau vers les études. Deux ans plus tard, il obtient un Master 2 SIGMA (Science de l’Information Géoréférencée pour la Maitrise de l’environnement et l’Aménagement des territoires) avec mention très bien et sort major de sa promotion. En choisissant ainsi de « rebrousser chemin », sa maitrise des SIG lui procure une nouvelle vision. « Le SIG en tant que tel n’existe pas vraiment, affirme-t-il. C’est la composante spatiale des systèmes d’information de la structure. 80% des données sont «spatialisables» et elles n’ont pas forcément besoin de produire des cartes pour gérer de la donnée territoriale. Il suffit de disposer d’un écosystème logiciel cohérent qui corresponde à un usage simple pour les utilisateurs, pour qu’ils s’occupent pleinement de la partie qui les concerne, à savoir l’analyse et la gestion de la donnée. »
Fraîchement diplômé, il décroche un premier poste de géomaticien au Conseil Général de Meurthe et Moselle, à la Direction de l’aménagement du territoire. D’abord vacataire puis contractualisé, pendant quatre ans, il crée et produit de la cartographie dans le domaine routier, de l’environnement et de l’urbanisme. Mais son souhait d’accéder à un poste plus intéressant le guide à nouveau vers les études. Deux ans plus tard, il obtient un Master 2 SIGMA (Science de l’Information Géoréférencée pour la Maitrise de l’environnement et l’Aménagement des territoires) avec mention très bien et sort major de sa promotion. En choisissant ainsi de « rebrousser chemin », sa maitrise des SIG lui procure une nouvelle vision. « Le SIG en tant que tel n’existe pas vraiment, affirme-t-il. C’est la composante spatiale des systèmes d’information de la structure. 80% des données sont «spatialisables» et elles n’ont pas forcément besoin de produire des cartes pour gérer de la donnée territoriale. Il suffit de disposer d’un écosystème logiciel cohérent qui corresponde à un usage simple pour les utilisateurs, pour qu’ils s’occupent pleinement de la partie qui les concerne, à savoir l’analyse et la gestion de la donnée. »
Observatoire de la faune
En 2013, Jérôme Haas mêle pleinement ses deux passions. Il prend le poste de chef de projet de développement d’applications cartographiques à l’Office National de La Chasse et de la Faune Sauvage. Il conçoit notamment une application de saisie des observations des espèces destinée à être centralisée dans la base du Muséum National d’Histoire Naturelle : « Cela n’avait jamais encore été fait. Cette application de saisie sur un portail cartographique SIG depuis une interface Web facilitera à terme, la localisation et la caractérisation des espèces.»
En 2014, il prend l’opportunité d’un poste de chef de projet SIG au Conseil Général du Doubs pour s’installer à Besançon. Là, sa maîtrise d’ArcGIS sur lequel il s’était formé lors de son premier poste est un vrai plus ! Et, il peut facilement prendre l’air lorsqu’il n’est pas en train de développer une nouvelle application pour les randonneurs ou de programmer d’autres applications pour faciliter la compréhension des règles dans les jeux de rôle, une autre de ses passions.
Dès son arrivée, sa première mission fut de s’assurer de la centralisation des données. En relation avec l’ensemble des directions utilisatrices (aménagement du territoire, jeunesse, sports et culture, actions sociales) il a dû convaincre de l’intérêt d’une harmonisation des usages. « Au-delà des migrations et des mises à jour nécessaires, mon rôle est d’aider à structurer les bases de données pour produire de la carte en fonction des besoins des directions », confie Jérôme Haas. La mise en place d’une interface ArcSDE sur Oracle lui permet de définir une gestion fine des droits d’accès dans la lecture et l’écriture des données, par thématique et par direction : « C’est un travail de longue haleine. La partie technique n’est que l’arbre qui cache la forêt. La partie relationnelle demande d’autres facultés. Je me sens tel un pèlerin essayant de prêcher la bonne parole à qui veut bien l’entendre » !
Après s’être occupé de traduire en SIG et d’optimiser les circuits de transports scolaires, il a travaillé avec les directeurs de médiathèques du département pour rationaliser les coûts et les temps de parcours des tournées de dépôt de livres dans les bibliothèques. Alliant travail et passion, Jérôme Haas gère également la centralisation des données Plan Départemental des Itinéraires de Promenades et de Randonnées, avec l’aide des associations sur le terrain (balisage et entretien des itinéraires), ou l’apport du cadastre et le conventionnement avec les propriétaires, pour collecter des données « topologiquement correctes ».
Pour lui, la réussite de son projet de transformation des SIG est incontournable pour les collectivités car pour lui, tout le monde doit s’approprier l’outil. La prochaine étape sera la gestion de l’Open Data et la valorisation de la donnée pour convaincre ses interlocuteurs de mieux la partager. « Plus la donnée est structurée, plus elle est de qualité. Ainsi, elle pourra être partagée plus facilement ».
Alice Schwab
En 2014, il prend l’opportunité d’un poste de chef de projet SIG au Conseil Général du Doubs pour s’installer à Besançon. Là, sa maîtrise d’ArcGIS sur lequel il s’était formé lors de son premier poste est un vrai plus ! Et, il peut facilement prendre l’air lorsqu’il n’est pas en train de développer une nouvelle application pour les randonneurs ou de programmer d’autres applications pour faciliter la compréhension des règles dans les jeux de rôle, une autre de ses passions.
Dès son arrivée, sa première mission fut de s’assurer de la centralisation des données. En relation avec l’ensemble des directions utilisatrices (aménagement du territoire, jeunesse, sports et culture, actions sociales) il a dû convaincre de l’intérêt d’une harmonisation des usages. « Au-delà des migrations et des mises à jour nécessaires, mon rôle est d’aider à structurer les bases de données pour produire de la carte en fonction des besoins des directions », confie Jérôme Haas. La mise en place d’une interface ArcSDE sur Oracle lui permet de définir une gestion fine des droits d’accès dans la lecture et l’écriture des données, par thématique et par direction : « C’est un travail de longue haleine. La partie technique n’est que l’arbre qui cache la forêt. La partie relationnelle demande d’autres facultés. Je me sens tel un pèlerin essayant de prêcher la bonne parole à qui veut bien l’entendre » !
"Je me sens parfois tel un pélerin essayant
de prêcher la bonne parole à qui veut bien l'entendre !"
de prêcher la bonne parole à qui veut bien l'entendre !"
Après s’être occupé de traduire en SIG et d’optimiser les circuits de transports scolaires, il a travaillé avec les directeurs de médiathèques du département pour rationaliser les coûts et les temps de parcours des tournées de dépôt de livres dans les bibliothèques. Alliant travail et passion, Jérôme Haas gère également la centralisation des données Plan Départemental des Itinéraires de Promenades et de Randonnées, avec l’aide des associations sur le terrain (balisage et entretien des itinéraires), ou l’apport du cadastre et le conventionnement avec les propriétaires, pour collecter des données « topologiquement correctes ».
Pour lui, la réussite de son projet de transformation des SIG est incontournable pour les collectivités car pour lui, tout le monde doit s’approprier l’outil. La prochaine étape sera la gestion de l’Open Data et la valorisation de la donnée pour convaincre ses interlocuteurs de mieux la partager. « Plus la donnée est structurée, plus elle est de qualité. Ainsi, elle pourra être partagée plus facilement ».
Alice Schwab
Portrait paru dans SIGMAG n°7 (décembre 2015). Cliquez ici pour vous procurer ce numéro.
1982 NAISSANCE À ALTKIRCH- HAUT-RHIN 2001 BAC STE OPTION TECHNOLOGIE VÉGÉTALE - LEGTA DE ROUFFACH 2006 GÉOMATICIEN PUIS ADMINISTRATEUR SIG AU CONSEIL GÉNÉRAL DE MEURTHE-ET-MOSELLE 2011 MASTER 1 SIIG3T - UNIVERSITÉ MONTPELLIER, AGROPARISTECH 2012 MASTER 2 SIGMA - UNIVERSITE DE TOULOUSE, ENSAT 2013 CHEF DE PROJET D’APPLICATIONS CARTOGRAPHIQUES À L’OFFICE NATIONAL DE LA CHASSE ET DE LA FAUNE SAUVAGE 2014 CHEF DE PROJET SIG AU CONSEIL DEPARTEMENTAL DU DOUBS |