Au Mans, ce Master alloue des connaissances en droit, aménagement, urbanisme et environnement associées à une maitrise de la chaîne de traitement des données utiles au montage d’Observatoires. Des compétences activement recherchées.
Co-accrédi té par Le Mans Université et l’ESGT, le Master MOSAE (pour Méthodes, Outils de Suivi pour l’Aménagement et l’Environnement) veut doter ses étudiants de plusieurs casquettes complémentaires pour qu’ils intègrent aisément et durablement le marché de l’emploi. « Depuis septembre 2021, nous formons nos élèves afin qu’ils soient très à l’aise sur le plan technique, en touchant de près les méthodes d’acquisition et de traitement des données. Ils doivent aussi être capables de prendre de la hauteur pour service l’aide à la décision dans les domaines de l’aménagement, l’urbanisme et l’environnement. Cela à plusieurs échelles : infra-urbaines, municipales ou intercommunale », résume Guillaume Bailly, maître de conférence en aménagement de l’espace et urbanisme à Le Mans Université, co-responsable du Master MOSAE. Les cours sont répartis entre les deux établissements installés à 20 minutes de tram de la gare du Mans. Ils donnent accès à des infrastructures de pointe, comme les outils de mesure de haute technologie (récepteurs GNSS, tachéomètres, station de photogrammétrie numérique, scanners laser s 3D, drones) de l ’ESGT. La promotion a l’avantage de ne pas excéder une vingtaine d’étudiants. Ceux-ci n’ont aucune dif ficulté à trouver à se loger sur le campus ou en centre-ville. « Le Mans reste l’une des villes étudiantes les moins chères de France », rappelle Guillaume Bailly.
Entre théorie et pratique
Échelonné sur deux ans, leMaster MOSAE allie la théorie et la pratique. Les étudiants se voient dispenser un socle de connaissances en aménagement, urbanisme et environnement, ainsi qu’un volet entièrement dédié aux connaissances juridiques de ces secteurs (droit de l’urbanisme et de l’environnement, droit des collectivités, commande publique…). Ces modules sont assurés par des enseignants, des professionnels et des spécialistes. « En complément, les élèves sont formés aux méthodes d’acquisition et de traitement des données : photogrammétrie, télédétection lasergrammétrie, SIG, modélisation 3D… Ils apprennent par exemple à télépiloter un drone », illustre ainsi Ousmane Diouf, maître de conférences en géographie et géomaticien à l’ESGT, co-responsable du Master MOSAE. Ensuite, ils sont formés à intégrer et à valoriser les données collectées, en abordant les SIG, les procédés de webcarto, la gestion d’une base de données ou encore le montage d’observatoire…
Pour mettre en pratique leurs apprentissages, les étudiants réalisent un stage de 4 mois en 1ère année et de minimum 6 mois lors de la seconde année. Ils sont aussi amenés à prendre part à des projets, menés en petits groupes, pour répondre à des commandes concrètes . « Dernièrement, la promotion M2 a collaboré avec le Parc Naturel Régional Normandie-Maine pour concevoir un observatoire de la forêt, depuis la définition des indicateurs à la restitution finale. C’est extrêmement dynamique et formateur », précise Guillaume Bailly. À noter : depuis septembre 2024, la seconde année est proposée en apprentissage et en alternance.
Pour prétendre au Master MOSAE, il faut se prévaloir d’un diplôme de niveau bac+3. Les promotions sont hétéroclites avec des profils issus de la géographie, de la géomatique, de la biologie, de l’écologie ou encore d’écoles d’ingénieurs. La sélection se fait sur dossier. Pas moins de 200 candidatures sont réceptionnées chaque année. « Nous sommes très attentifs quant à la cohérence du parcours du candidat. Pour nous rejoindre, il doit être curieux, enthousiaste, travailleur et aimer le travail en groupe », détaille Ousmane Diouf. À la sortie, les débouchés sont nombreux et variés, auprès de collectivités territoriales, agences d’urbanisme, cabinets de géomètre-expert ou encore de grands groupes…
F.P.D-A
Pour mettre en pratique leurs apprentissages, les étudiants réalisent un stage de 4 mois en 1ère année et de minimum 6 mois lors de la seconde année. Ils sont aussi amenés à prendre part à des projets, menés en petits groupes, pour répondre à des commandes concrètes . « Dernièrement, la promotion M2 a collaboré avec le Parc Naturel Régional Normandie-Maine pour concevoir un observatoire de la forêt, depuis la définition des indicateurs à la restitution finale. C’est extrêmement dynamique et formateur », précise Guillaume Bailly. À noter : depuis septembre 2024, la seconde année est proposée en apprentissage et en alternance.
Pour prétendre au Master MOSAE, il faut se prévaloir d’un diplôme de niveau bac+3. Les promotions sont hétéroclites avec des profils issus de la géographie, de la géomatique, de la biologie, de l’écologie ou encore d’écoles d’ingénieurs. La sélection se fait sur dossier. Pas moins de 200 candidatures sont réceptionnées chaque année. « Nous sommes très attentifs quant à la cohérence du parcours du candidat. Pour nous rejoindre, il doit être curieux, enthousiaste, travailleur et aimer le travail en groupe », détaille Ousmane Diouf. À la sortie, les débouchés sont nombreux et variés, auprès de collectivités territoriales, agences d’urbanisme, cabinets de géomètre-expert ou encore de grands groupes…
F.P.D-A
TÉMOIN CAMPUS
Raphaël Frossard, promotion 2021-2022
« Lorsque j’ai intégré le Master MOSAE, j’étais titulaire d’un DUT en génie civil et d’une licence professionnelle en géomesures. Ce qui m’a séduit dans ce master, c’est le croisement entre trois dimensions : la géomatique, l’aménagement du territoire et l’aspect juridique associé. Durant ces deux ans, j’ai pu mobiliser et acquérir des compétences variées, de l’acquisition de données sur le terrain au traitement de données SIG, sans oublier la conduite d’études urbanistiques. L’un des points forts de cette formation réside dans la polyvalence offerte, qui se reflète dans la grande diversité de parcours qu’ont pu suivre mes camarades à l’issue de la formation. Le rythme de travail est plutôt soutenu, mais bien réparti sur tout le cycle. La première année est principalement dédiée aux cours théoriques, créant un socle commun pour des étudiants d’horizons variés. La seconde est structurée autour de projets concrets pour mettre en pratique nos nouvelles compétences. Les stages que j’ai réalisés durant le cursus, dans des cabinets de géomètres et des administrations publiques, ont joué un rôle déterminant dans mon choix de carrière, me permettant d’appréhender la diversité et la richesse des métiers liés à la géomatique et à la topographie. Cela m’a convaincu, une fois mon diplôme obtenu, d’orienter mes recherches vers un poste de géomaticien. Actuellement, je travaille en Suisse comme topographe chargé de l’acquisition de géodonnées chez Swiss-topo ».
+ d'infos : univ-lemans.fr
+ d'infos : esgt.cnam.fr
Raphaël Frossard, promotion 2021-2022
« Lorsque j’ai intégré le Master MOSAE, j’étais titulaire d’un DUT en génie civil et d’une licence professionnelle en géomesures. Ce qui m’a séduit dans ce master, c’est le croisement entre trois dimensions : la géomatique, l’aménagement du territoire et l’aspect juridique associé. Durant ces deux ans, j’ai pu mobiliser et acquérir des compétences variées, de l’acquisition de données sur le terrain au traitement de données SIG, sans oublier la conduite d’études urbanistiques. L’un des points forts de cette formation réside dans la polyvalence offerte, qui se reflète dans la grande diversité de parcours qu’ont pu suivre mes camarades à l’issue de la formation. Le rythme de travail est plutôt soutenu, mais bien réparti sur tout le cycle. La première année est principalement dédiée aux cours théoriques, créant un socle commun pour des étudiants d’horizons variés. La seconde est structurée autour de projets concrets pour mettre en pratique nos nouvelles compétences. Les stages que j’ai réalisés durant le cursus, dans des cabinets de géomètres et des administrations publiques, ont joué un rôle déterminant dans mon choix de carrière, me permettant d’appréhender la diversité et la richesse des métiers liés à la géomatique et à la topographie. Cela m’a convaincu, une fois mon diplôme obtenu, d’orienter mes recherches vers un poste de géomaticien. Actuellement, je travaille en Suisse comme topographe chargé de l’acquisition de géodonnées chez Swiss-topo ».
+ d'infos : univ-lemans.fr
+ d'infos : esgt.cnam.fr