Emmanuel Macron vient de confirmer la poursuite de la mise en chantier de six premiers parcs éoliens en mer de France. Le gouvernement avait exigé de renégocier d’une part les financements publics accordés à ces projets et d’autre les tarifs. Ces derniers passent de 200 € à 150 € le mégawattheure produit. Quant aux aides publiques, elles sont rabotées d’environ 40% soit une économie pour les contribuables de 15 milliards d’euros.
Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, se réjouit ainsi de cette issue au bras de fer engagé avec les industriels et élus. De fait, la situation actuelle n’a plus rien à voir entre ce qui se pratique actuellement à travers l'Europe et les coûts de développement d'une filière éolienne off shore lors des appels d’offres de 2011 et 2013.
Désormais, il s'agit d'accélérer le processus pour que la France rattrape (un peu) son (grand) retard en matière d’éolien en mer. D’autres pays européens se sont en effet lancés dans le développement de l’énergie éolienne en mer : le Royaume Uni projette 33.000 MW en 2030, l’Allemagne 25.000 MW. L’EWEA (European Winf Energy association) prévoit 4. 000 MW de capacités installées en 2020, et près de 150 000 MW en 2030. Actuellement, le rythme d’installation de l’éolien en mer est supérieur à 1.000 MW par an, plus de 5.000 MW sont déjà en service, 6.000 MW sont en cours de construction, et plus de 130.000 MW de projets sont planifiés par les différents États.
Ainsi, les parcs ouvriront progressivement, essentiellement sur la façade de l’Atlantique et de la Manche, à partir de 2021. Le premier sera au large de Saint-Nazaire (puissance 480 MW), puis Fécamp en 2022 (puissance 498MW). En 2023, les pars de Dieppe- Le Tréport (puissance 496 MW), Courseulles-sur-Mer (450 MW), Saint-Brieuc (496 MW) seront à leur tour opérationnel. Enfin, en 2024, les premières éoliennes commenceront à tourner au large des iles d’Yeu-Noirmoutier (496 MW).
Il faut également noter que d’autres parcs sont prévus en mer, entre Groix et Belle-Ile (Morbihan), mais il s’agira d’éoliennes flottantes. Les 4 structures de 180 mètres de haut sur 150 mètres de diamètres seront installées l’an prochain et commenceront à fonctionner dès 2020. Trois autres fermes pilotes-éoliennes comme celle-ci sont également en projet dans la Méditerranée à Leucate (Aude), Gruissan (Aude) et Faraman (Bouches-du-Rhône).
En tout, c’est l’équivalent en puissance de 2 réacteurs (seulement 3.000 MW off shore) qui vont ainsi être installés. C'est peu par rapport aux chiffres de nos voisins évoqués plus haut mais cela permettra à la France d’évoluer vers son objectif d’atteindre 40% d’électricité renouvelable dans le mix énergétique d’ici 2030, contre 15% aujourd’hui.
Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, se réjouit ainsi de cette issue au bras de fer engagé avec les industriels et élus. De fait, la situation actuelle n’a plus rien à voir entre ce qui se pratique actuellement à travers l'Europe et les coûts de développement d'une filière éolienne off shore lors des appels d’offres de 2011 et 2013.
Désormais, il s'agit d'accélérer le processus pour que la France rattrape (un peu) son (grand) retard en matière d’éolien en mer. D’autres pays européens se sont en effet lancés dans le développement de l’énergie éolienne en mer : le Royaume Uni projette 33.000 MW en 2030, l’Allemagne 25.000 MW. L’EWEA (European Winf Energy association) prévoit 4. 000 MW de capacités installées en 2020, et près de 150 000 MW en 2030. Actuellement, le rythme d’installation de l’éolien en mer est supérieur à 1.000 MW par an, plus de 5.000 MW sont déjà en service, 6.000 MW sont en cours de construction, et plus de 130.000 MW de projets sont planifiés par les différents États.
Ainsi, les parcs ouvriront progressivement, essentiellement sur la façade de l’Atlantique et de la Manche, à partir de 2021. Le premier sera au large de Saint-Nazaire (puissance 480 MW), puis Fécamp en 2022 (puissance 498MW). En 2023, les pars de Dieppe- Le Tréport (puissance 496 MW), Courseulles-sur-Mer (450 MW), Saint-Brieuc (496 MW) seront à leur tour opérationnel. Enfin, en 2024, les premières éoliennes commenceront à tourner au large des iles d’Yeu-Noirmoutier (496 MW).
Il faut également noter que d’autres parcs sont prévus en mer, entre Groix et Belle-Ile (Morbihan), mais il s’agira d’éoliennes flottantes. Les 4 structures de 180 mètres de haut sur 150 mètres de diamètres seront installées l’an prochain et commenceront à fonctionner dès 2020. Trois autres fermes pilotes-éoliennes comme celle-ci sont également en projet dans la Méditerranée à Leucate (Aude), Gruissan (Aude) et Faraman (Bouches-du-Rhône).
En tout, c’est l’équivalent en puissance de 2 réacteurs (seulement 3.000 MW off shore) qui vont ainsi être installés. C'est peu par rapport aux chiffres de nos voisins évoqués plus haut mais cela permettra à la France d’évoluer vers son objectif d’atteindre 40% d’électricité renouvelable dans le mix énergétique d’ici 2030, contre 15% aujourd’hui.