Hôpitaux, facultés, immobilier, emploi, entrepreneuriat ou qualité de vie... Chaque année, des dizaines de classements permettent soit de se rassurer, soit d’envisager de déménager si l’on veut ainsi miser sur les algorithmes.
De nombreux journaux se font aujourd’hui écho d’un nouveau classement paru dans la presse ce week-end ayant pour titre «Villes et villages où il fait bon vivre». Ce palmarès a été réalisé par l’association du même nom et dont l’objet est de réaliser cette étude et d’en vendre pour la modique somme de 498 € les résultats à travers un outil de «géo-stratégie». Celui-ci permet d’obtenir (pour une durée d’un an), une analyse graphique et textuelle et comparative du contenu de l'étude.
Bien évidemment, l’association de Loi 1901 propose aussi aux 1.814 communes arrivées en tête du classement national (les 100 premières...) et par département et par strate de population un label dont le coût annuel varie selon le nombre d’habitants de 498 € à 3.200 € HT... Bref du bon business «associatif» qui va être dopé par la médiatisation du classement et la proximité des élections municipales !
Toujours est-il que 34.841 villes et villages de France ont été passés, durant deux ans, au crible de 182 critères statistiques issus essentiellement des données de l’INSEE. L’attention se focalise sur 8 catégories : qualité de vie, sécurité, transports, commerces et services, santé, éducation, sports et loisirs et solidarité.
Un sondage OpinionWay auprès de 1.008 personnes a enfin permis de pondérer les résultats obtenus suite aux premiers classements purement statistiques, construits autour de la présence ou non d'un maçon, d'une rizière, d'un hôtel 5 étoiles ou encore du nombre de vol d'automobile et d'incendie volontaire (ces deux derniers critères doivent probablement faire perdre des points)...
De nombreux journaux se font aujourd’hui écho d’un nouveau classement paru dans la presse ce week-end ayant pour titre «Villes et villages où il fait bon vivre». Ce palmarès a été réalisé par l’association du même nom et dont l’objet est de réaliser cette étude et d’en vendre pour la modique somme de 498 € les résultats à travers un outil de «géo-stratégie». Celui-ci permet d’obtenir (pour une durée d’un an), une analyse graphique et textuelle et comparative du contenu de l'étude.
Bien évidemment, l’association de Loi 1901 propose aussi aux 1.814 communes arrivées en tête du classement national (les 100 premières...) et par département et par strate de population un label dont le coût annuel varie selon le nombre d’habitants de 498 € à 3.200 € HT... Bref du bon business «associatif» qui va être dopé par la médiatisation du classement et la proximité des élections municipales !
Toujours est-il que 34.841 villes et villages de France ont été passés, durant deux ans, au crible de 182 critères statistiques issus essentiellement des données de l’INSEE. L’attention se focalise sur 8 catégories : qualité de vie, sécurité, transports, commerces et services, santé, éducation, sports et loisirs et solidarité.
Un sondage OpinionWay auprès de 1.008 personnes a enfin permis de pondérer les résultats obtenus suite aux premiers classements purement statistiques, construits autour de la présence ou non d'un maçon, d'une rizière, d'un hôtel 5 étoiles ou encore du nombre de vol d'automobile et d'incendie volontaire (ces deux derniers critères doivent probablement faire perdre des points)...
Les classements
Annecy est en tête des villes de plus de 2.000 habitants, devant Bayonne et La Rochelle, puis Angers et Le Mans.
Du côté des villes de moins de 2.000 habitants, c’est Peltre (Moselle) qui rafle la première place devant Guéthary (Pyrénées-Atlantiques), Martinvast (Manche), Épron (Calvados) et Authie (Calvados).
Comme le montre cette carte, les podiums par strates de population sont plutôt nombreux, comme autant de labels à vendre. Rodez (photo) douzième au palmarès des premières communes de plus de 2.000 habitants où il fait bon vivre, se classe première sur la tranche 10.000 à 20.000. La préfecture d'Aveyron peut donc se procurer son label, qu'elle mérite bien au demeurant.
Sinon, les plus belles villes et villages peuvent s'abonner à SIGMAG, nous leur faisons un prix d'ami...
+ d’infos :
Du côté des villes de moins de 2.000 habitants, c’est Peltre (Moselle) qui rafle la première place devant Guéthary (Pyrénées-Atlantiques), Martinvast (Manche), Épron (Calvados) et Authie (Calvados).
Comme le montre cette carte, les podiums par strates de population sont plutôt nombreux, comme autant de labels à vendre. Rodez (photo) douzième au palmarès des premières communes de plus de 2.000 habitants où il fait bon vivre, se classe première sur la tranche 10.000 à 20.000. La préfecture d'Aveyron peut donc se procurer son label, qu'elle mérite bien au demeurant.
Sinon, les plus belles villes et villages peuvent s'abonner à SIGMAG, nous leur faisons un prix d'ami...
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