©Epamarne-E.Morency
Désormais, il ne se passe plus un jour sans que l'on oppose les territoires durables aux dérives de l'hyper métropolisation, que l'on ressente directement les effets du changement climatique ou que l'on évoque son impact demain sur des millions voire des milliards d'individus. Il faut vite réagir, trouver des solutions pour inventer les territoires de demain et répondre aux nouveaux enjeux sociétaux. Il faut aussi former des générations d'experts capables de mener à bien ces projets.
Et face aux difficultés, c'est bien connu : l'union fait la force. C'est ce que reflète la création de l'Université Gustave Eiffel, un nom choisi pour l'inventivité et l'avant-gardisme de l'ingénieur, emblème majeur universellement reconnu du savoir-faire français. Officialisé par la publication d'un décret paru au Journal officiel le 15 décembre 2019, le nouvel ensemble vient d'être présenté à la presse par Hélène Jacquot-Guimbal, précédemment directrice générale de l’Ifsttar et présidente par intérim de l’Université Gustave Eiffel, quelques jours après sa création, au 1er janvier 2020.
D'ailleurs, faut-il véritablement parler de création alors que ce nouvel acteur académique majeur nait du regroupement de six établissements qui ont respectivement de belles histoires ? Ainsi l'Université Gustave Eiffel nait de la fusion de l'Université Paris Est Marne-la-Vallée et de l’institut de la recherche européenne sur la ville et les territoires, les transports et le génie civil (Ifstta)l. En outre, l’Université Gustave Eiffel intègre quatre écoles : l’École d’Architecture de la ville et des territoires (EAV&T), l’école des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP), l’école nationale des sciences géographiques (ENSG Géomatique) et l’école de l’innovation technologique de la Chambre de commerce et d'industrie de région Paris Île-de-France (ESIEE Paris).
L'ensemble est impressionnant ! Il regroupe pas moins de 17.000 étudiants (dont 22% en apprentissage), 500 doctorants, 1.200 chercheurs, enseignants-chercheurs et enseignants (ainsi que 1.300 personnels administratifs et techniques), formant un triptyque inédit université/école/recherche. Son budget 2020 a de quoi susciter des jalousies : il s'élève à 223 millions d'euros, hors établissements composantes et écoles membres.
Et face aux difficultés, c'est bien connu : l'union fait la force. C'est ce que reflète la création de l'Université Gustave Eiffel, un nom choisi pour l'inventivité et l'avant-gardisme de l'ingénieur, emblème majeur universellement reconnu du savoir-faire français. Officialisé par la publication d'un décret paru au Journal officiel le 15 décembre 2019, le nouvel ensemble vient d'être présenté à la presse par Hélène Jacquot-Guimbal, précédemment directrice générale de l’Ifsttar et présidente par intérim de l’Université Gustave Eiffel, quelques jours après sa création, au 1er janvier 2020.
D'ailleurs, faut-il véritablement parler de création alors que ce nouvel acteur académique majeur nait du regroupement de six établissements qui ont respectivement de belles histoires ? Ainsi l'Université Gustave Eiffel nait de la fusion de l'Université Paris Est Marne-la-Vallée et de l’institut de la recherche européenne sur la ville et les territoires, les transports et le génie civil (Ifstta)l. En outre, l’Université Gustave Eiffel intègre quatre écoles : l’École d’Architecture de la ville et des territoires (EAV&T), l’école des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP), l’école nationale des sciences géographiques (ENSG Géomatique) et l’école de l’innovation technologique de la Chambre de commerce et d'industrie de région Paris Île-de-France (ESIEE Paris).
L'ensemble est impressionnant ! Il regroupe pas moins de 17.000 étudiants (dont 22% en apprentissage), 500 doctorants, 1.200 chercheurs, enseignants-chercheurs et enseignants (ainsi que 1.300 personnels administratifs et techniques), formant un triptyque inédit université/école/recherche. Son budget 2020 a de quoi susciter des jalousies : il s'élève à 223 millions d'euros, hors établissements composantes et écoles membres.
Autre particularité : si son campus principal se situe à Marne-la-Vallée, l'Université Gustave Eiffel a une implantation nationale, présente sur différents campus en région (Nantes, Lille, Lyon, etc.), voire européenne, puisqu'elle sera aussi représentée à Bruxelles.
Géomaticiens, architectes, urbanistes, ingénieurs de la ville, du transport ou du numérique... Cette réunion pluridisciplinaire vise une complémentarité pour questionner les défis urbains en produisant des connaissances disruptives, en anticipant les transformations complexes des villes et des territoires, en proposant des solutions innovantes.
Plus clairement, elle vise à inventer les villes et les territoires de demain au niveau national et international grâce aux « sciences urbaines ». Des sciences nouvelles, résolument tournées vers l'avenir, qu'elle va enseigner et développer à travers des formations réadaptées face aux nouveaux enjeux sociétaux et de changement climatique.
Pour Nicolas Paparoditis, directeur de l'ENSG-Géomatique, «l’Université Gustave Eiffel permettra, par la diversité thématique de ses composantes, de couvrir l’ensemble des questions scientifiques et techniques soulevées par la ville de demain. Elle sera une vraie force, notamment grâce à sa dimension européenne et son expérience en management de projets et en certification de la recherche».
+ d'infos :
univ-gustave-eiffel.fr
Géomaticiens, architectes, urbanistes, ingénieurs de la ville, du transport ou du numérique... Cette réunion pluridisciplinaire vise une complémentarité pour questionner les défis urbains en produisant des connaissances disruptives, en anticipant les transformations complexes des villes et des territoires, en proposant des solutions innovantes.
Plus clairement, elle vise à inventer les villes et les territoires de demain au niveau national et international grâce aux « sciences urbaines ». Des sciences nouvelles, résolument tournées vers l'avenir, qu'elle va enseigner et développer à travers des formations réadaptées face aux nouveaux enjeux sociétaux et de changement climatique.
Pour Nicolas Paparoditis, directeur de l'ENSG-Géomatique, «l’Université Gustave Eiffel permettra, par la diversité thématique de ses composantes, de couvrir l’ensemble des questions scientifiques et techniques soulevées par la ville de demain. Elle sera une vraie force, notamment grâce à sa dimension européenne et son expérience en management de projets et en certification de la recherche».
+ d'infos :
univ-gustave-eiffel.fr