Coûteux recul

Le 5 avril, le Cerema a publié une étude sur la projection du recul du trait de côte dû à l’érosion côtière et les impacts du changement climatique. Le rapport présente une projection à cinq ans, c’est-à-dire d’ici 2028, selon des hypothèses convenues avec la mission d’inspection. À cette période, 1.046 bâtiments sont susceptibles d’être concernés par le phénomène. Ils sont de nature résidentielle et commerciale pour la majorité. Leur valeur vénale s’élève à 240 millions d’euros. Cette estimation n’inclut pas la Guyane et Mayotte. À l’horizon 2050, 5.200 logements et 1.400 locaux sont menacés, soit 1,2 milliard d’euros ! Quant à l’objectif 2100, en cas d’inaction face aux effets du changement climatique, le scénario présente la disparition complète des structures de défense côtière et la submersion progressive des zones proches de l’eau. Des simulations qui peuvent cependant différer de celles effectuées localement par les collectivités.

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