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Montpellier Méditerranée Métropole - Une coopération renforcée avec la ville centre, voire plus

Montpellier Méditerranée Métropole - Une coopération renforcée avec la ville centre, voire plus



Montpellier Méditerranée Métropole
31 communes                            
427.541 habitants
434 km²
http://www.montpellier-agglo.com/




Fin 2014, le service SIG de la communauté d’agglomération de Montpellier compte 3 personnes, travaillant pour les services internes de l’agglomération. Dans chacun, des référents SIG -une trentaine en tout- sont responsables de leurs propres portefeuilles de données avec des objectifs en termes de qualité et de mise à jour, fixés et supervisés par le service SIG. Celui-ci épaule ou prend la main en cas de traitement complexe. Il assure aussi une mission transversale à travers un comité de pilotage et d’animation de club utilisateurs. Il propose également aux communes, à travers une charte communale, un service facultatif avec la fourniture d’un SIG web en Intranet, un accès au SIG, la fourniture de fichier et si besoin un traitement spécifique de données géographiques. Fin 2014, 29 communes en bénéficiaient. Deux disposaient de leurs propres outils, dont Montpellier. «Passé le 1er janvier, ce périmètre reste constant. Le changement de statut part du souhait que la métropole devienne une coopérative de services, confie Marc Aparicio, Responsable du service SIG - Observatoire à la direction de l’urbanisme et de l’habitat de Montpellier Métropole. Nous devons maintenant voir quels services le SIG peut-il rendre aux communes ? Par exemple, les communes vont garder une compétence d’aménagement de leur territoire : le SIG pourra les aider à la conception urbaine en leur donnant accès à des outils de modélisation et de simulation 3D. Nous profiterons aussi de l’opportunité de remettre à plat le SIG métropolitain et accentuer son volet généraliste et grand public avec par exemples une interface Open Data, la valorisation des projets comme les lignes de tramway en 3D, ou bien encore des simulations par exemple d’ordre climatique… »
Surtout, le 1er janvier a impliqué le transfert d’importantes compétences des communes à la métropole, notamment celle relative à la voirie. Partant de zéro ou presque un gros travail sera donc nécessaire pour constituer une base de données à l’échelle du territoire sur les voiries et les réseaux associés (éclairage public, gaz, électricité, haut débit ...). «Nous disposons de temps pour nous organiser car les communes continueront à gérer leur réseau pendant un an, notamment pour régler les transferts toujours complexes de personnels, explique Marc Aparicio. Sur d’autres compétences comme l’urbanisme réglementaire, nous avions déjà anticipé avec la numérisation et l’intégration des PLU des communes dans le SIG grâce à l’outil Web SIG mis à disposition des communes.»
Par ailleurs, une discussion vient d’être engagée entre la métropole et la ville centre, qui emploie 5 personnes dans un service SIG. Le but est d’étudier quelle coopération mettre en place d’ici la fin d’année ou le début 2016. «Cette réflexion est évidente en cette période d’économies, justifie Marc Aparicio. Elle peut y compris aboutir à la mutualisation des services, mais aussi inclure des choses plus simples comme la mutualisation avec l’ensemble des communes des traçeurs, les matériels ou les logiciels. Nous pourrions même étendre la coopération en terme de SIG au modèle de la plate-forme régionale SIG-LR qui met déjà des ressources mutualisées à disposition comme l’orthophoto.»

Cet article est extrait d'un dossier «Essentiel» publié dans SIGMAG n°4 de mars 2015. Pour vous procurer ce numéro dans notre boutique, cliquez ici.