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Esri part en tour de France

Esri part en tour de France
Lille, Nantes, Toulouse, Nancy, Paris, Rennes, Aix-en-Provence et Lyon. Esri France a retenu huit villes où s’arrêteront les «Forums SIG 2015» (voir les dates dans l’agenda de ce numéro). 
Côté graphique, ce véritable tour de France prend aussi un nouveau visage, un double visage même, qui colle parfaitement à l’accroche donnée à l’événement : «Intégrer la dimension géographique aux processus existants, c’est ajouter de formidables capacités d’analyse, de compréhension et d’aide à la décision. C’est rendre intelligibles et compréhensibles par tous, tous les phénomènes, même les plus complexes. C’est aussi être capable de décider et de communiquer de façon réactive et ce à destination des publics les plus larges qui soient».
Organisées en partenariat avec l’IGN, HP, Here, TomTom, D3E Trimble et Airbus Defence & Space, ces journées s’adressent aux acteurs des collectivités territoriales et des entreprises. 
Elles seront rythmées par des présentations, notamment d’ArcGIS 10.3, le matin et 3 ateliers thématiques tenus en parallèle l’après-midi.
Il faut enfin noter que lors de chaque plénière interviendront des utilisateurs différents pour chaque étape.

Des témoignages d’utilisateurs :
Par exemple, lors du Forum de Lille, le premier utilisateur d’ArcOpole, Lachmid Bouam, évoquera cette fois sa découverte d’ArcGIS Online. En effet, l’administrateur SIG à la DSI de la communauté d’agglomération de Maubeuge Val de Sambre vient de réaliser une Story Map présentant, à travers une narration cartographique Map Tour, les différentes zones d’activité de son territoire. « J’ai été séduit par la facilité et la rapidité à mettre en place cet outil, nous explique-t-il. Je travaillais précédemment dans une agence d’urbanisme. J’ai donc quelques connaissances en graphisme, mais je n’en ai pas en développement. Or dans nos structures, les développeurs sont mobilisés sur d’autres sujets. C’était donc fantastique de pouvoir développer moi-même ce type d’application hébergée, en quelques jours à peine». Lors de l’étape rennaise, c’est Cédric Grenet, le Responsable de Service Système et Gestion de l'Information de la Communauté de Communes Caux vallée de Seine qui présentera l’utilisation au quotidien de « l’éco-système Esri » : «Il nous a permis de développer une approche de l’information géographique au sein de notre collectivité. Chaque agent, dans son métier et selon ses besoins, peut disposer d’outils exploitant l’information géographique. Nous le démontrerons à travers deux exemples concrets qui couvre le domaine de l’eau et l’assainissement et la sécurité publique. Ceci en présentant comment certains exploitent ArcMap, d’autres arcOpole, ArcGIS Online ou encore Operation Dashboard pour l’analyse et le reporting ».
Il faut enfin noter que les responsables d’études marketing, directeurs commerciaux, responsables du pilotage de la performance ou du marketing territorial, participeront aussi à l’étape parisienne, le 28 mai. En effet, comme chaque année, Esri France animera en après-midi son Forum Géomarketing. «Une occasion de faire le point sur les dernières avancées en géomarketing et les solutions Esri correspondantes assure Marie-Béatrice Fouqueray, Responsable du pôle Géomarketing chez Esri France. En 2015, les évolutions technologiques permettent d’anticiper, de répondre et d’être au plus près des attentes du consommateur et de l’administré, et vous permettre en cela d’assurer le meilleur développement de votre organisation ».

+ d'infos :
www.esrifrance.fr/forums
 

Métropole Européenne de Lille - Une nouvelle Direction SIG pour 2015

Métropole Européenne de Lille - Une nouvelle Direction SIG pour 2015



Métropole Européenne de Lille
85 communes
1.108.991 habitants          
611 km²

www.lillemetropole.fr




Quatrième agglomération de France, la métropole Européenne de Lille est l’une des plus étendues et hétérogènes. Aux côtés des très urbaines Lille, Tourcoing ou Roubaix figurent ainsi des toutes petites communes rurales, telle Warneton d’à peine 178 habitants... Dès lors l’on comprend mieux l’ampleur de la tâche de la future Direction SIG qui va être créée courant 2015. «Ce projet date un peu, mais il va coïncider avec la réorganisation induite depuis le 1er janvier. L’idée est de rapatrier les compétences actuellement disséminées dans les différentes directions de la métropole comme la voirie, l’économie, l’habitat ou bien encore l’assainissement. L’équipe actuelle de 17 agents, placée sous l’autorité de la Direction Ressources et Expertise, devrait ainsi prendre son autonomie et être renforcée par l’arrivée d’une soixantaine de personnes, actuellement chefs de projet SIG ou chargées du référentiel de base dans ces directions métiers», confie Julien Coisnes, chef du service données urbaines et pressenti comme le futur Directeur de la Direction SIG.
Dès 1999, Lille Métropole a organisé ses services autour de 8 pôles gérant l’ensemble de ses compétences. Elle intervient déjà dans une majorité des domaines et le changement de statut au 1er janvier 2015 n’en a que très peu ajouté, par exemple en matière de social ou bien l’énergie. «L’impact sur le SIG sera faible, mais il nous faudra tout de même l’appréhender. Par exemple, dans ce domaine de la gestion de l’énergie, seul le réseau de ligne à haute tension est repris dans le PLU. Tout est donc à faire mais aussi à apprendre : nous devrons savoir parler en kilowatt crête pour dimensionner les capteurs solaires thermiques dès lors que nous aurons à déterminer par photo-interprétation quels sont les toits exploitables...»
Cette couche de données s’ajoutera aux 500 couches et quelques 350 applications de cartographies dynamiques ou d’applicatifs web à destination d’une quarantaine de métiers mis en place en 2011 dans un nouveau SIG de Lille Métropole. «Notre souhait est de démocratiser le SIG et d’ouvrir l’information géographique aux communes en fonction de leurs besoins et sur des compétences partagées entre les communes ou purement communale. Nous n’allons pas encore avoir un rôle de prestations de services, mais nous allons leur fournir les outils de web mapping, la bonne méthodologie et éventuellement un accompagnement en tant que partenaire informatique pour acheter avec elles et en commun les logiciels adaptés.» Enfin, Julien Coisnes signale que cette nouvelle Direction du SIG aura à poursuivre le travail réalisé au-delà de la frontière avec Courtrai et Tournai qui font depuis 2008 de la métropole Lilloise une Eurométropole.

Cet article est extrait d'un dossier «Essentiel» publié dans SIGMAG n°4 de mars 2015. Pour vous procurer ce numéro dans notre boutique, cliquez ici.
 

Bordeaux Métropole - Double objectif : mutualisation et évolution du SIG communautaire

Bordeaux Métropole - Double objectif : mutualisation et évolution du SIG communautaire




Bordeaux Métropole
28 communes
724.224 habitants  
578 km²

http://www.bordeaux-metropole.fr/




Pour répondre aux questions de SIGMAG, pas moins de 5 personnes étaient réunies autour de la table. Dans les échanges, il ne s’agissait pas tant de répondre aux questions sur l’impact de la prise de compétences avec le passage en métropole sur le SIG, mais de témoigner sur la dynamique engagée autour de la mutualisation des  services SIG de la Métropole et de la ville centre et de la mise en perspective d’un SIG métropolitain ayant vocation à s’ouvrir largement aux communes. En effet, la communauté urbaine devenue métropole au 1er janvier 2015, traitait déjà un grand nombre de domaines de mise en œuvre du SIG. La création de Bordeaux Métropole ajoute cependant donc une actualité aux réflexions engagées il y a quelques mois en vue de mutualiser les entités qui travaillent autour du SIG, dans la Métropole et la ville centre. De l’autre, il faudra faire évoluer le SIG communautaire en menant à son terme le projet «SIG 2015».
Il faut tout d’abord rappeler que depuis 20 ans, l’information géographique tient une place importante au sein de l’ex CUB. Ainsi, 5 personnes de la DSI assurent l’administration du SIG et le développement de ses applications, alors que 35 agents de la direction de l’information géographique anime et gère la production et les échanges de données à l’échelle du territoire métropolitain. «Aujourd’hui, 398 jeux de données sont centralisées, partagées et classées sous 20 thématiques, indique Marie Gitton, en charge de l’animation et de la coordination du SIG. Différents outils en clients lourds et des accès clients via des interfaces web permettent aux services de la Métropole -mais aussi à ceux des communes adhérentes- de consulter et parfois d’enrichir les données. En outre, 113 jeux de données sont disponibles en Open Data par le biais d’un portail donnant aussi accès à différents services de géocodage, de données en temps réel, etc.»
Tous ces services, outils et données sont ainsi mis à la disposition de l’ensemble des communes de la Métropole qui, à part trois d’entre elles, sont toutes équipées en solutions SIG. Et au sein de l’intercommunalité, 5 villes ont une démarche plus avancée avec des moyens humains spécialisés en  SIG : Bordeaux, Bègles, Pessac, Mérignac, Bruges et Cenon. Et c’est justement avec la ville centre que la Métropole a déjà engagé la démarche de mutualisation autour du SIG.
En effet, la ville de Bordeaux tient une place particulière dans le futur dispositif métropolitain en disposant d’un service SIG structuré de 4 personnes et par son savoir faire dans les domaines d’applications des thématiques communales potentiellement transposables à d’autres communes. «Nous gérons une quarantaine de lots de données avec 18 référents SIG répartis dans les services, notamment dans les services techniques pour la saisie des données et leur bon fonctionnement, explique Arnaud Buray, Chef du service Géographique et Innovation à la Ville de Bordeaux. Les usages du SIG sont multiples : production et exploitation de données géographiques, consultation en ligne,  réalisation d’applications web mais également intégration de composantes spatiales dans les SI et notamment le développement du géodécisionnel». Ces données propres à la ville centre s’ajoutent à celles fournies par la Métropole. «Aujourd’hui, les services SIG, qui collaborent avec des échanges de données, entreprennent la création d’une entité mutualisée au sein d’une même direction générale, en charge du numérique et des systèmes d’information. Cela veut dire que les agents feront des missions pour la Métropole, mais aussi pour la ou les communes qui auront mutualisé leurs services», confie Jean-Pierre Sabatier. Si le Directeur de l’information géographique de Bordeaux Métropole apporte cette nuance, c’est que la démarche en cours a vocation à s’élargir aux communes qui le souhaitent.  «Les élus des communes doivent se prononcer en mars et voter l’éventuelle entrée de leurs communes dans cette démarche de mutualisation» (NDLR : cet entretien a été réalisé mi-février 2015). D’ores et déjà différentes réunions de travail ont eu lieu, également pour faire en sorte que les offres de service et le SIG métropolitain soient les plus ouverts possibles et les plus intégrés entre les besoins des communes de la métropole, « en s’appuyant sur des contrats d’engagements en substitution et/ou dans le prolongement des dispositifs de collaboration et conventions d’échanges existants».
Ce point d’une gouvernance à deux ou plus croise donc une autre actualité : le projet «SIG 2015» d’évolution du SIG communautaire. «Nous l’avons engagé en juin 2014 pour réfléchir d’une manière globale à son aspect organisationnel et la mise en place des logiciels, des données et leur organisation, explique Gabriel Dos Santos, chef du projet SIG 2015 à la DSI de Bordeaux Métropole. Une des phases du projet a consisté à interroger les agents de la CUB, les communes et les partenaires pour recenser leurs besoins, la manière dont nous répondons aujourd’hui et comment mieux le faire demain. Actuellement nous sommes dans la 3ème phase du projet qui fixe différents scénarios d’évolution du cahier des charges : convergences entre les données de l’information géographique avec celles de CAO/DAO, 3D, géodécisionnel...» Fin mars débutera ainsi la dernière phase du projet retenant le scenario qui donnera les axes à suivre jusqu’en 2025 !

Cet article est extrait d'un dossier «Essentiel» publié dans SIGMAG n°4 de mars 2015. Pour vous procurer ce numéro dans notre boutique, cliquez ici.

Grenoble Alpes Métropole - Bientôt un schéma directeur pour le SIT

Grenoble Alpes Métropole - Bientôt un schéma directeur pour le SIT


 

Grenoble Alpes Métropole

49 communes 

450.000 habitants

550 km²

http://www.lametro.fr/




 

Le système d’information territorial de la métropole de Grenoble a été créé en 2003. Il est animé par 2 personnes rejointes par un administrateur de base de données l’an passé. «2014 a été une année assez particulière, car nous sommes passés de 28 à 49 communes. Cela reste toujours compliqué puisqu’à part notre propre anticipation sur une orthophoto élargie, nous avons hérité d’une situation où presque tous les fonds de données sont à créer », confie Céline Pellorce, Responsable du système d’information territorial au sein de Grenoble Alpes Métropole. C’est elle qui est en charge du pilotage des questions touchant au SIG dans la Métropole. «Nous avons une position très transversale. Nous travaillons en relation avec des «référents SIT» présents dans presque chaque direction». Il s’agit souvent de «vrais» géomaticiens dédiés à la production et l’exploitation des données géographiques propres à leurs services : réseaux d’assainissement, localisation des espaces naturels, circuit de collecte des déchets... Et si le service SIT produit peu de données, il garantit le partage de données d’intérêt collectif. En tous cas, il y aspire : «Depuis 2009, nous avons créé un groupe «SIG agglo» avec les référents SIT et les géomaticiens d’une dizaine de communes de l’agglomération, essentiellement celle de la première couronne de Grenoble. Ensemble, nous abordons régulièrement les questions des données et des outils. C’est d’ailleurs pour cela que lorsque des groupes de travail ont eu à réaliser des fiches analytiques sur ce qui serait mis au pot commun de la Métropole, les problématiques liées à la géomatiques ont naturellement surgies». 

Aujourd’hui, Céline Pellorce veut aller plus loin. D’abord en finalisant la construction d’un catalogue de méta-données. Ensuite, elle souhaite lancer, dès ce mois de mars, un marché de prestation pour la mise en place d’un schéma directeur du SIT. «Nous n’envisageons pas de service commun ou de mutualisation. En revanche, la métropole interroge sur la gestion du flux de données. Nous devons savoir comment travailler en interne, en connexion avec les communes, de leurs besoins à venir et ce que nous pouvons faire avec les données existantes. Bref savoir vers où l’on va.» Une analyse qui devrait s’étendre jusqu’en mi 2016 mais Céline Pellorce en espère des premières lignes en fin d’année. De plus, s’inspirant des décisions médiatiques de Grenoble comme dans son action envers l’affichage publicitaire, la collectivité entend être un exemple en matière de recours à des solutions libres. «Tant sur les outils que les données, nous devons construire des choses raisonnables, pas trop complexes à tenir à jour et finançable dans une logique de pertinence entre des communes comme Grenoble qui ont des moyens SIG et des petits villages de montagne», conclue-t-elle.

 

Cet article est extrait d'un dossier «Essentiel» publié dans SIGMAG n°4 de mars 2015. Pour vous procurer ce numéro dans notre boutique, cliquez ici.


Montpellier Méditerranée Métropole - Une coopération renforcée avec la ville centre, voire plus

Montpellier Méditerranée Métropole - Une coopération renforcée avec la ville centre, voire plus



Montpellier Méditerranée Métropole
31 communes                            
427.541 habitants
434 km²
http://www.montpellier-agglo.com/




Fin 2014, le service SIG de la communauté d’agglomération de Montpellier compte 3 personnes, travaillant pour les services internes de l’agglomération. Dans chacun, des référents SIG -une trentaine en tout- sont responsables de leurs propres portefeuilles de données avec des objectifs en termes de qualité et de mise à jour, fixés et supervisés par le service SIG. Celui-ci épaule ou prend la main en cas de traitement complexe. Il assure aussi une mission transversale à travers un comité de pilotage et d’animation de club utilisateurs. Il propose également aux communes, à travers une charte communale, un service facultatif avec la fourniture d’un SIG web en Intranet, un accès au SIG, la fourniture de fichier et si besoin un traitement spécifique de données géographiques. Fin 2014, 29 communes en bénéficiaient. Deux disposaient de leurs propres outils, dont Montpellier. «Passé le 1er janvier, ce périmètre reste constant. Le changement de statut part du souhait que la métropole devienne une coopérative de services, confie Marc Aparicio, Responsable du service SIG - Observatoire à la direction de l’urbanisme et de l’habitat de Montpellier Métropole. Nous devons maintenant voir quels services le SIG peut-il rendre aux communes ? Par exemple, les communes vont garder une compétence d’aménagement de leur territoire : le SIG pourra les aider à la conception urbaine en leur donnant accès à des outils de modélisation et de simulation 3D. Nous profiterons aussi de l’opportunité de remettre à plat le SIG métropolitain et accentuer son volet généraliste et grand public avec par exemples une interface Open Data, la valorisation des projets comme les lignes de tramway en 3D, ou bien encore des simulations par exemple d’ordre climatique… »
Surtout, le 1er janvier a impliqué le transfert d’importantes compétences des communes à la métropole, notamment celle relative à la voirie. Partant de zéro ou presque un gros travail sera donc nécessaire pour constituer une base de données à l’échelle du territoire sur les voiries et les réseaux associés (éclairage public, gaz, électricité, haut débit ...). «Nous disposons de temps pour nous organiser car les communes continueront à gérer leur réseau pendant un an, notamment pour régler les transferts toujours complexes de personnels, explique Marc Aparicio. Sur d’autres compétences comme l’urbanisme réglementaire, nous avions déjà anticipé avec la numérisation et l’intégration des PLU des communes dans le SIG grâce à l’outil Web SIG mis à disposition des communes.»
Par ailleurs, une discussion vient d’être engagée entre la métropole et la ville centre, qui emploie 5 personnes dans un service SIG. Le but est d’étudier quelle coopération mettre en place d’ici la fin d’année ou le début 2016. «Cette réflexion est évidente en cette période d’économies, justifie Marc Aparicio. Elle peut y compris aboutir à la mutualisation des services, mais aussi inclure des choses plus simples comme la mutualisation avec l’ensemble des communes des traçeurs, les matériels ou les logiciels. Nous pourrions même étendre la coopération en terme de SIG au modèle de la plate-forme régionale SIG-LR qui met déjà des ressources mutualisées à disposition comme l’orthophoto.»

Cet article est extrait d'un dossier «Essentiel» publié dans SIGMAG n°4 de mars 2015. Pour vous procurer ce numéro dans notre boutique, cliquez ici.

Métropole Rouen Normandie - La réorganisation suscite des interrogations juridiques

Métropole Rouen Normandie - La réorganisation suscite des interrogations juridiques


 

Métropole Rouen Normandie

71 communes

494.382 habitants

724 km²

http://www.metropole-rouen-normandie.fr/




 

«Pendant des années, deux services d’informations géographiques créés l’un pour le district, l’autre pour la ville de Rouen, ont vécu en parallèle sans beaucoup de contacts, mais sans aucune difficulté, raconte Séverine Ballereau, chef du service commun Géomatique et connaissance des territoires à la Métropole Rouen Normandie. Le service du district, devenu celui de l’agglomération puis de la communauté d’agglomération, veillait à assister les petites communes sans que Rouen n’entre dans ses priorités. Les seuls gros échanges consistaient en la fourniture des données produites par les services de l’agglomération tel qu’un cadastre vectorisé agrandi au fur et à mesure de l’extension du périmètre de l’agglo ou bien la production d’une orthophoto. Avec cet avantage que les deux services travaillaient, par hasard, sur les mêmes bases logicielles. Et puis, en mai 2013, notre direction générale a demandé aux directions informatiques de réfléchir à une mutualisation. Celle-ci n’a pas abouti sauf pour les services reprographie et SIG qui ont créé le 1er janvier 2014 un service commun.» Résultat, si un an plus tard, l’information géographique n’est pas une compétence affichée de la métropole, il existe de fait un service regroupant 8 personnes. En effet, il y avait côté agglomération 2 personnes affectées à une mission de topographie et 2 à celle de la géomatique. À la ville de Rouen, 2 personnes étaient chargées de la géomatique et cartographie, 1 personne suivait les adresses dans le cadre du recensement de la population et une dernière était affectée à l’observation et l’analyse des données de référence. «Autant de spécificités complémentaires dans un fonctionnement commun à destination d’un côté des services de la ville de Rouen et de l’autre des communes adhérentes de la métropole, confie Séverine Ballereau. Nous allons donc accompagner les services dans la prise en compte de leurs nouvelles compétences. Par exemple, les 5 services de la voirie créés par la métropole à travers 5 pôles de proximité vont devoir constituer un référentiel voirie à l’échelle du territoire. Idem concernant la nouvelle compétence en matière d’éclairage public et routier. Notre objectif 2015 est donc de conserver la compétence géomatique sur la gestion de la base de données des infrastructures et de mettre en place des applications plutôt orientées Web, avec un gros travail sur la donnée de référence 2D et 3D et les plans simplifiés de corps de rue. Ensuite, nous allons mettre en place un marché commun de commande de prestations topographique pour collecter les plans produits, les qualifier, les retourner s’ils ne sont pas conformes au cahier des charges et constituer une planithèque ou à défaut avoir une base organisée. Nous devons enfin mettre à jour la base de données adresser et poursuivre l’animation et l’assistance à la ville de Rouen pour son observatoire des données sociales.» 

Le planning du service s’avère donc chargé, mais au final il serait presque «classique» s’il ne se heurtait pas aux interrogations pragmatiques de Séverine Ballereau : «Aujourd’hui, notre difficulté est de rappeler aux agents de la ville de Rouen que nous sommes certes personnel de la métropole, mais aussi à leur disposition en tant que service commun. Cela entraîne toutefois un problème de temporalité dans la mise en commun des données, de leur propriété, de leur stockage et de leur hébergement. Les conventions de service commun n’abordent pas cette dimension juridique et de responsabilité. Par exemple si je demande des données à la DREAL qui signe ? La métropole ou Rouen ? Dans un autre cas : dans quelles mesures un agent de la métropole peut-il intervenir sur un ordinateur d’une commune si l’on nous signale un problème d’accès aux données SIG…» Bref, un travail qui sera utile à d’autres. Et pour motiver des volontaires, Séverine Ballereau offre un chocolat à qui veut bien l’aider !


Cet article est extrait d'un dossier «Essentiel» publié dans SIGMAG n°4 de mars 2015. Pour vous procurer ce numéro dans notre boutique, cliquez ici.


Brest Métropole - Le SIG dans une dynamique ouverte et solidaire

Brest Métropole - Le SIG dans une dynamique ouverte et solidaire



Brest Métropole
8 communes
213.221 habitants             
220 km²
http://www.brest.fr/





Si l’on raisonne à la seule échelle de la métropole de Brest, autant dire que notre constat sera rapide, comme l’évoque aussi Christophe Piriou, chef du service de l’information géographique de Brest Métropole, une petite équipe de 7 personnes, à laquelle il faut ajouter 2 personnes du service informatique dédiée à la mise en œuvre des outils : «Au-delà du statut, il n’y a aucun changement. Le statut est une reconnaissance des politiques mises en place par la précédente entité, qui s’appelle depuis dix ans Brest métropole océane communauté urbaine. Toutes les compétences actuellement transférées dans d’autres collectivités sont déjà gérées. Par exemple, les services de l’agglomération ont en charge la voirie depuis 1974».
De fait, la métropole de Brest fait office d’exemple, également en matière de SIG. Pas moins de 700 thématiques de données sont traitées, une maquette 3D couvre l’ensemble du territoire et va prochainement s’étendre sur l’océan pour étudier le développement des énergies marines renouvelables. Mais le service du SIG n’adresse pas «uniquement» les 70 personnes identifiées à la ville de Brest et Brest métropole comme utilisateurs SIG. «La métropole impulse une dynamique ouverte et solidaire qui va bien au-delà du territoire, affirme Christophe Piriou. Par exemple, nous travaillons avec le syndicat mixte de Pays de Brest qui rassemble 89 communes du Nord-Ouest Finistère. Nous avons mis en place la plate-forme GéoPaysdeBrest avec tous les référentiels de données géographiques et tous les services qui permettent aux petites ou aux grandes collectivités d’accéder à un service : règlements en urbanisme, DT/DICT, Open data... Nous avons la volonté de construire de manière intelligente et cohérente un SIG pas seulement pour plusieurs communes, mais pour tout le pays de Brest.»

Cet article est extrait d'un dossier «Essentiel» publié dans SIGMAG n°4 de mars 2015. Pour vous procurer ce numéro dans notre boutique, cliquez ici.

Toulouse Métropole - Un «Service commun SIG» bientôt créé

Toulouse Métropole - Un «Service commun SIG» bientôt créé




Toulouse Métropole

37 communes

725.091 habitants

460 km²

www.toulouse-metropole.fr



 

Au sein de la métropole, le SIG reste une compétence communale. Le mode de fonctionnement entre les différentes communes ne change pas du fait du changement de notre statut en métropole», explique Georges Monnot, chef du service géomatique de Toulouse Métropole. Certes avec la loi Maptam, la métropole a repris quelques compétences comme la gestion des aires d’accueil pour les gens du voyage, celle du crématorium et du milieu aquatique, mais aucune ne concerne le SIG. Peu de changements donc dans l’union entre la ville rose et ses 36 communes sœurs qui ont juste gommé la mention « Communauté Urbaine » de leur logo en vigueur depuis 2012.

C’est plutôt en 2009, à la création de la Communauté urbaine, que les changements ont eu lieu. A cette époque les services de la Communauté urbaine et ceux de la mairie de Toulouse ont été mutualisés. Résultat : le service Géomatique, rattaché à la DSI travaille pour les 13.000 agents des deux collectivités. « En réalité, nous estimons à 700, le nombre d’agents utilisateurs de données métiers ou transversales, qui interagissent avec le SIG et dessinent par exemple des éléments du PLU ou des spécificités propres aux domaines de l’enfance, de  la voirie, etc. Notre service fonctionne avec 25 agents : 9 affectés à la topographie, une dizaine au SIG et, grande particularité, six autres gèrent le recensement de la population avec 110 agents supplémentaires qui lui sont rattachés le temps de la collecte du recensement 2015 », détaille Georges Monnot.

Le service Géomatique gère les données SIG de référence et la transversalité des données métiers de la mairie de Toulouse et de la métropole. Il met également les données de référence à la disposition des autres communes dont quelques unes sont équipées d’un SIG, par exemple la ville de Blagnac qui abrite l’aéroport et Airbus et qui dispose d’un service SIG avec 2 personnes. 

«Notre projet pour 2015 vise à proposer aux communes membres de la métropole un «Service commun SIG», comme le permet le Code des collectivités. L’adhésion sera facultative, les communes pourront profiter des moyens et des compétences de la métropole en contrepartie d’un remboursement. Elles accèderont à une «GéoPlateforme» pour consulter les données métropolitaines, consulter et gérer les données propres à leur territoire, accéder aux données cadastrales. Elles pourront aussi bénéficier d’autres prestations «sur catalogue» comme le géocodage des flux de permis de construire, le géocodage des nouveaux arrivants ou bien des enfants dans le périmètre scolaire. Nous proposerons aussi de l’assistance aux utilisateurs, mais sans intervenir dans la gestion interne aux communes », annonce Georges Monnot. Un projet 2015 déjà bien avancé, puisqu’il passe actuellement à l’étape de la rédaction des conventions.

 

Cet article est extrait d'un dossier «Essentiel» publié dans SIGMAG n°4 de mars 2015. Pour vous procurer ce numéro dans notre boutique, cliquez ici.


Strasbourg Eurométropole - La reconnaissance Capitale

Strasbourg Eurométropole - La reconnaissance Capitale



Strasbourg Eurométropole
28 communes        
477.500 habitants                       
316 km²       
http://www.strasbourg.eu/





Créée en 1967, la communauté urbaine de Strasbourg a gagné début janvier l’officialisation de son rôle tout particulier de capitale Européenne. Accueillant à la fois l’Assemblée Parlementaire et le Conseil Européen, cette consécration est inscrite dans la loi par un contrat triennal qui comporte notamment des dotations financières particulières pour être un siège des institutions particulières. Pour autant, peu de changements sont intervenus début 2015, comme l’indique Olivier Banaszack, chef du service géomatique et connaissance du territoire de Strasbourg Eurométropole : «Le territoire est inchangé. Le président et les élus sont les mêmes que fin 2014. En termes de compétences, beaucoup étant déjà déléguées à la communauté urbaine, peu se sont ajoutées et très peu concernent directement le SIG ou la constitution de données de références. Même si la lutte contre la pollution de l’air ou les nuisances sonores et la prévention des inondations vont impliquer des aménagements, et donc entraîner la constitution des nouvelles données thématiques dans le SIG. En attendant éventuellement la prise de nouvelles compétences en concertation avec l’État, la région ou le département, comme le prévoit la loi».
Le service «géomatique et connaissance du territoire» compte 37 salariés, des géomaticiens et des géomètres topographes. Il sert environ 340 utilisateurs répartis dans une vingtaine de services. Avant d’être « européen », ce service est historique. Il résulte directement du service de l’arpentage créé en 1880 pour créer le cadastre de Strasbourg. Ces données de références ne cesse de s’enrichir. Par exemple, dans le cadre d’un partenariat noué il y a plus de trente ans à l’échelle du territoire avec les opérateurs de réseaux. Ces derniers cofinancent la dématérialisation et numérisation de plans topo au 1/200ème. Et ces plans VRD sont régulièrement mis à jour par un processus de révision triennale du territoire (découpé en 3 zones) couplé à des mises à jours dès l’achèvement d’une intervention des services métropolitains. «Nous garantissons cette mise à jour dans un délai garanti de 3 mois», affirme Olivier Banaszack.

Cet article est extrait d'un dossier «Essentiel» publié dans SIGMAG n°4 de mars 2015. Pour vous procurer ce numéro dans notre boutique, cliquez ici.

Nantes Métropole : Rien à déclarer

Nantes Métropole : Rien à déclarer



Nantes Métropole
24 communes
590.000 habitants
523 km²       
http://www.nantesmetropole.fr/





La métropole Nantaise a fortement inspirée la loi Mapam. Malheureusement, Christophe Nicolle, Directeur de la géomatique à la ville de Nantes et Nantes Métropole, a décliné notre demande d'interview. Il nous a fait parvenir ce message : «S'agissant de la loi Mapam, le passage au statut de métropole n'a que peu d'incidence sur notre collectivité, car celle-ci était très en avance sur le fait métropolitain. Il y aura donc peu d'incidence sur la direction de la Géomatique de Nantes Métropole et le SIG. D'autre part, s'agissant de la loi NOTRe, encore en discussion au Sénat et au Parlement, il est bien trop tôt pour envisager des changements potentiels.» Nous espérons que nous aurons prochainement l’occasion de recueillir son témoignage qui fait défaut dans ce Tour de France que nous souhaitons logiquement le plus complet possible.

Cet article est extrait d'un dossier «Essentiel» publié dans SIGMAG n°4 de mars 2015. Pour vous procurer ce numéro dans notre boutique, cliquez ici.
 

Rennes Métropole - Une «métropolisation» effective depuis 2010

Rennes Métropole - Une «métropolisation» effective depuis 2010



Rennes Métropole
43 communes
416.000 habitants             
670 km²
http://metropole.rennes.fr/





Cela fait maintenant plusieurs années que Rennes et son agglomération ont entamé leur mue vers le statut de métropole. «L’appellation ou bien encore le logo de Rennes Métropole ont fait leur apparition le 1er janvier 2010, se souvient Cécile Tamoudi, Responsable du service SIG. Cette date est surtout historique, car elle a marqué la mutualisation engagée entre Rennes et son agglomération. Ce jour là, plus de 500 personnes ont été transférées de la ville à l’agglomération. Il en a été de même entre le service SIG de la ville de Rennes comptant 27 agents spécialisés et les 3 salariés de la mission SIG de l’agglomération.»
Fin 2014, le SIG était ainsi distribué entre trois entités d’un même service SIG : le pôle « Études et développement » s’occupant de la base de données et de la mise en place des outils, le pôle « Données topographiques » (créé en 2010) et le pôle « Cartographie et diffusion 2D-3D » (auparavant géré par l’agglomération). Quant au SIG, il regroupe les données de références : plans de villes, BD adresses, BD topo, orthophoto, 3D et d’autres thématiques utilisateurs relatives à la mobilité, l’environnement, l’urbanisme... Côté « utilisateurs », environ 300 logiciels «lourds» ont été déployés dans différents services de l’agglomération. Les communes bénéficient aussi d’outils, soit pour la gestion directe de la base voies et adresses «RVA», soit un outil «RVA signalement», pour transmettre les informations de modification afin que le service SIG mette les données à jour. Toujours sur ce principe d’harmonisation des données, le service SIG travaille depuis deux ans à homogénéiser la structure des PLU de l’agglomération afin de passer sans soucis en PLUI ; Un travail préparatoire qui a été fait dans le but de permettre aux communes de créer par eux-mêmes leurs certificats d’urbanisme. Un autre exercice a visé à installer un cahier des charges pour récupérer des états de voirie existants.
En effet, «dans les grands changements intervenus au 1er janvier 2015, la métropole récupère les compétences relatives à la voirie et aux réseaux. Un changement qui s’effectuera selon une phase transitoire de deux ans, notamment pour la voirie qui reste une préoccupation «plus politique» que les réseaux enterrés, tel l’assainissement. Jusqu’ici chaque commune en avait la charge. Mais hormis la ville centre où tout est «connu» à 90% (à une précision de classe A) et une autre commune de l’agglomération qui dispose d’un SIG, tout reste encore à faire». L’équipe de Cécile Tamoudi devra donc engager une collecte des données manquantes. Cela s’effectuera par l’intermédiaire des services concernés, car -a priori- aucun moyen supplémentaire ne lui sera affecté. Alors, le travail avancera par exemple avec ses collègues de l’assainissement qui lui confieront les plans papier à numériser ou les plans numériques récupérés dans les communes à recaler...
Ensuite, la création de la métropole coïncide (par pur hasard étant donné que la réflexion était engagée depuis 2010), avec la proposition de marché en groupement de commande pour que chaque commune puisse acquérir des prestations de relevés topo ou de réseaux. Le service SIG complétera par une prestation d’intégration au sein d’une base de données et d’un SIG qui, selon le principe de la mutualisation, serait mis à disposition de tous. Reste maintenant aux communes d’y souscrire...
Le dernier « grand » changement pour le service SIG de Rennes Métropole concerne son positionnement dans l’organigramme de la direction générale. D’une dizaine de directeurs généraux adjoints, il passera à 4 directeurs de pôles. Fin janvier, Cécilé Tamoudi ignorait encore sous quelle direction son service « multi-têtes » se place désormais...

Cet article est extrait d'un dossier «Essentiel» publié dans SIGMAG n°4 de mars 2015. Pour vous procurer ce numéro dans notre boutique, cliquez ici.

La France vue de Spot 6

L’IGN publie sur le Géoportail le premier millésime de la couverture annuelle 2014 complète de la France métropolitaine à partir d’images satellitaires Spot 6 (opéré par Airbus Defence and Space), traitées par IGN Espace à Toulouse. Cofinancée par le CNES, l’IGN et l’IRSTEA (projet GEOSUD), cette performance inédite offre une vision à 1,5m de résolution, à la fois globale et détaillée de la France. Elle ouvre des perspectives intéressantes pour suivre l’évolution des territoires. Elle est disponible dans la rubrique «Images satellitaires» du Géoportail.

+ d'infos :
http://www.geoportail.gouv.fr/accueil
 

La forêt en chiffres et en cartes

À l’occasion de la journée internationale des forêts le 21 mars, l’IGN édite Le Mémento «La forêt en chiffres et en cartes» édition 2014, qui rassemble les principales informations de référence (de 2009 à 2013) sur la forêt en France métropolitaine. L’occasion de comprendre que la superficie de la forêt française ne diminue pas, que sa diversité est plus riche qu’on ne le pense et que son équilibre est sensible. Le guide est disponible gratuitement en téléchargement.

+ d'infos :

Mise à jour 2015 pour ArcGIS Online

Mise à jour 2015 pour ArcGIS Online

Début mars, Esri a dévoilé les premières mises à jour 2015 pour ArcGIS Online. Le travail a tout d’abord porté sur ce que l’on peut appeler une «cartographie intelligente». C’est-à-dire que l’outil suggère, à partir des données à cartographie, quelle en serait la meilleure représentation possible. La visionneuse bénéficie d’autres nouveautés tels qu’un affichage de données scientifiques de type champs vectoriels (photo ci-dessus), une palette enrichie de symboles, une fonction de calcul d’itinéraire pouvant calculer jusqu’à 50 étapes. La visionneuse de scène 3D (photo ci-contre) est désormais officiellement intégrée au portail (elle était jusqu’ici en version béta). Les administrateurs bénéficient également de fonctions d’administration améliorées pour la gestion des mots de passe et de nouveaux outils statistiques. Par ailleurs, le portail introduit 3 nouveaux modèles d’application : «série de cartes», «analyse par comparaison» et «outils cartographiques». Enfin, cette mise à jour d’ArcGIS Online apporte également diverses évolutions pour le générateur d’application WebApp Builder for ArcGIS avec nombre de nouveaux widgets : «analyse», «curseur temporel», «balayer».

+ d'infos :

http://www.esrifrance.fr/


Ça roule pour Tisséo

Ça roule pour Tisséo
Capgemini vient de réaliser un bilan sur les premiers mois de fonctionnement de Tisséo. Cette application a pour objectif de faciliter les déplacements des voyageurs de l’agglomération toulousaine et d’optimiser leur temps de déplacement en leur donnant accès depuis leur smartphone aux informations utiles pour leur trajet en bus, métro, tramway et aux informations relatives à la disponibilité des VélôToulouse en temps réel.
Tisséo intègre une fonction de géolocalisation pour repérer et interagir en temps réel avec les arrêts et autres points d’intérêt depuis un plan en 2D. Disponible sur les AppStore Apple (iOS 7.0 et plus) et Google (Androïd 2.3.6 et plus), elle a déjà été téléchargée 110 000 fois depuis sa mise en service au mois d’avril. «Le développement des villes intelligentes est un enjeu important : nous sommes conscients de la demande croissante des utilisateurs de services d’infomobilité en temps réel et de citoyenneté 2.0. Aujourd’hui, grâce à ce projet mené avec succès avec Tisséo, notre position d’acteur stratégique dans le domaine des Smart Cities se trouve renforcée», se félicite Grégoire Pécault, Directeur du centre de compétences Digital Transformation de Capgemini à Toulouse.

pour + d'infos :
http://www.tisseo.fr/

ArcGIS 10.3 disponible en Français !

ArcGIS 10.3 disponible en Français !
Sortie fin décembre en version anglaise, ArcGIS 10.3 est disponible en langue française depuis le 9 mars. Cela concerne l'interface et la documentation d'ArcGIS Desktop, mais aussi la documentation d'ArcGIS Server (y compris Portal for ArcGIS et ArcGIS DataStore). Pour mémoire les interfaces d'ArcGIS Server (Manager et Portail) étaient déjà disponibles en français depuis leur sortie en décembre. Le  module linguistique français est téléchargeable pour tout utilisateur ayant déjà installé ArcGIS 10.3, tout comme le média complet, si cette version n’est pas encore installée. ArcGIS Pro 1.0 sera disponible en version française d'ici la fin mars !

+ d'infos :
www.esrifrance.fr
 

Où voir l'éclipse ?

Où voir l'éclipse ?
S'il était conseillé aux superstitieux de jouer au loto vendredi dernier, aux anglo-saxons de surveiller les aiguilles de leurs montres pour le Piday le 14 mars (le précédent était tout de même en 1915...), certains ne rateront pas ce nouvel alignement de planète pour une éclipse partielle du soleil. La précédente remonte à 1999...

La question reste maintenant de savoir si l'on va pouvoir voir correctement ce phénomène et à quelle heure ? 
Pour vous aider à programmer votre GPS, les équipes d'Esri France ont créé cette scène 3D dans ArcGIS Online : 
http://www.arcgis.com/home/webscene/viewer.html?webscene=f5def8e9e8ca4009b9b21156596067c7
Notez d'ores et déjà que cette fonction de scène 3D vous sera détaillée dans un Pas à Pas dans le prochain SIGMAG n°5 !

Une autre application configurée par Esri France avec WebApp Builder for ArcGIS permet aussi de savoir l'heure et le potentiel d'observation de l'éclipse selon sa localisation demain matin dans les principales villes de France :
http://www.arcgis.com/apps/webappviewer/index.html?id=18f4635edfcb4f38b055b596ae6256be
Verdict : les bretons auront plus de chance d'atteindre l'obscurité en plein jour. Attention tout de même à ne pas rester le nez en l'air : le lendemain est annoncé la marée du siècle. Décidément, quel mois de mars !

Enfin, Esri France a  vous propose cette carte dynamique qui va s'actualiser en temps réel selon les tweets, photos et vidéos publiées dans le monde entier, de quoi éclairer votre ordinateur ou smartphone d'un joli feu d'artifice :
http://esrifrance.maps.arcgis.com/apps/PublicInformation/index.html?appid=5b7659b6b448421bbf8381f3e6231976

Début du routage pour SIGMAG n°4

Comme prévu, le nouveau numéro de SIGMAG vient d'être imprimé.

Il a été déposé au centre de tri ce mardi 17 mars : surveillez vos boites aux lettres !

À noter que ceux qui ne sont pas abonnés peuvent toujours le commander dans notre boutique : www.sigtv.fr/shop/SIGMAG-numero-4-mars-2015_p14.html

Vous pouvez aussi souscrire un abonnement (1 an = 4 numéros) en nous précisant si vous souhaitez le faire débuter avec ce numéro 4 de mars 2015 : www.sigtv.fr/shop
Début du routage pour SIGMAG n°4

INSPIRE en webinaires

Spécialiste du geodata management, la société Isogeo réalise une série de trois webinaires d’une heure, publics et gratuits. Le premier a été dédié, le 17 mars, à la mise en œuvre opérationnelle de la Directive INSPIRE. Il est suivi le 14 avril d’une session «d’INSPIRE à l’Open Data» et enfin d’un troisième webinaire sur «le geodata management : du catalogage à la valorisation», le 19 mai.

+ d'infos :
www.isogeo.fr
 

Inspire en guide

INSPIRE définit une architecture de services, composée de services de plusieurs types. Les services concernés sont les « services de données géographiques ». Parmi eux, on distingue un sous-ensemble particulier de cinq types de services, connus sous la dénomination « services en réseau » (network services) pour lesquels INSPIRE définit des règlements et des guides techniques spécifiques. Le guide CNIG commun à ces cinq types de service a déjà été édité en 2014. Il a été mis à jour le 11 février, suite aux modifications sur le service recherche « dicovery service ». À noter que le CNIG reprend à sa charge toute la communication autour d’INSPIRE faite jusqu’alors par le site inspire.ign.fr mais désormais fermé.

+ d'infos :
http://cnig.gouv.fr/
 

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