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Rennes Métropole - Une «métropolisation» effective depuis 2010

Rennes Métropole - Une «métropolisation» effective depuis 2010



Rennes Métropole
43 communes
416.000 habitants             
670 km²
http://metropole.rennes.fr/





Cela fait maintenant plusieurs années que Rennes et son agglomération ont entamé leur mue vers le statut de métropole. «L’appellation ou bien encore le logo de Rennes Métropole ont fait leur apparition le 1er janvier 2010, se souvient Cécile Tamoudi, Responsable du service SIG. Cette date est surtout historique, car elle a marqué la mutualisation engagée entre Rennes et son agglomération. Ce jour là, plus de 500 personnes ont été transférées de la ville à l’agglomération. Il en a été de même entre le service SIG de la ville de Rennes comptant 27 agents spécialisés et les 3 salariés de la mission SIG de l’agglomération.»
Fin 2014, le SIG était ainsi distribué entre trois entités d’un même service SIG : le pôle « Études et développement » s’occupant de la base de données et de la mise en place des outils, le pôle « Données topographiques » (créé en 2010) et le pôle « Cartographie et diffusion 2D-3D » (auparavant géré par l’agglomération). Quant au SIG, il regroupe les données de références : plans de villes, BD adresses, BD topo, orthophoto, 3D et d’autres thématiques utilisateurs relatives à la mobilité, l’environnement, l’urbanisme... Côté « utilisateurs », environ 300 logiciels «lourds» ont été déployés dans différents services de l’agglomération. Les communes bénéficient aussi d’outils, soit pour la gestion directe de la base voies et adresses «RVA», soit un outil «RVA signalement», pour transmettre les informations de modification afin que le service SIG mette les données à jour. Toujours sur ce principe d’harmonisation des données, le service SIG travaille depuis deux ans à homogénéiser la structure des PLU de l’agglomération afin de passer sans soucis en PLUI ; Un travail préparatoire qui a été fait dans le but de permettre aux communes de créer par eux-mêmes leurs certificats d’urbanisme. Un autre exercice a visé à installer un cahier des charges pour récupérer des états de voirie existants.
En effet, «dans les grands changements intervenus au 1er janvier 2015, la métropole récupère les compétences relatives à la voirie et aux réseaux. Un changement qui s’effectuera selon une phase transitoire de deux ans, notamment pour la voirie qui reste une préoccupation «plus politique» que les réseaux enterrés, tel l’assainissement. Jusqu’ici chaque commune en avait la charge. Mais hormis la ville centre où tout est «connu» à 90% (à une précision de classe A) et une autre commune de l’agglomération qui dispose d’un SIG, tout reste encore à faire». L’équipe de Cécile Tamoudi devra donc engager une collecte des données manquantes. Cela s’effectuera par l’intermédiaire des services concernés, car -a priori- aucun moyen supplémentaire ne lui sera affecté. Alors, le travail avancera par exemple avec ses collègues de l’assainissement qui lui confieront les plans papier à numériser ou les plans numériques récupérés dans les communes à recaler...
Ensuite, la création de la métropole coïncide (par pur hasard étant donné que la réflexion était engagée depuis 2010), avec la proposition de marché en groupement de commande pour que chaque commune puisse acquérir des prestations de relevés topo ou de réseaux. Le service SIG complétera par une prestation d’intégration au sein d’une base de données et d’un SIG qui, selon le principe de la mutualisation, serait mis à disposition de tous. Reste maintenant aux communes d’y souscrire...
Le dernier « grand » changement pour le service SIG de Rennes Métropole concerne son positionnement dans l’organigramme de la direction générale. D’une dizaine de directeurs généraux adjoints, il passera à 4 directeurs de pôles. Fin janvier, Cécilé Tamoudi ignorait encore sous quelle direction son service « multi-têtes » se place désormais...

Cet article est extrait d'un dossier «Essentiel» publié dans SIGMAG n°4 de mars 2015. Pour vous procurer ce numéro dans notre boutique, cliquez ici.