Faire passer la congestion de trafic, la pollution de l’air ou bien encore les coûts élevés des énergies d’une position de «problème» à celle de «solution» avec une meilleure mobilité, le développement des énergies propres ou de l’efficacité énergétique. Bref, passer d’un statut de ville à celui de ville innovante et intelligente : voilà l’objectif du programme de partenariat européen pour l’innovation sur les Smart-Cities (EIP-SCC) !
Esri vient de le rejoindre aux côtés de nombreuses organisations déjà représentées comme Bouygues, Siemens, Schneider Electric, RATP, Orange, Alstom ou Here. L’EIP-SCC vise à travailler sur des thèmes comme la mobilité urbaine, l’open data, la rationalisation des dépenses et des achats ou encore la mesure et indicateur de performance. Près de 350 engagements ont été retenus parmi ceux soumis par 2.500 acteurs (villes, sociétés, organisations, universités...) venant de 32 pays.
 

Aucun Français mais quelques Européens (Suisses, Espagnols et Allemands) ont été distingués lors du concours de Story Maps organisé par Esri Inc et dont les résultats ont été dévoilés lors de l’UC 2014. Le grand vainqueur est américain, du Conté de Barnstable, et il en a peut-être été surpris vu les réalisations de ses 400 rivaux.

Il vante les denrées fraîches et locales de Cape Cod. L’idée n’est pas forcément d’avoir à se faire à manger tout seul en achetant dans les fermes, poissonneries ou comme ici les élevages de homards de cette péninsule du Massachusetts, puisque dans ces « pages jaunes » sont également géo présentés des hôtels et Bed&Breakfast...
 

Parmi les très nombreuses communications utilisateurs proposées lors de l’User Conference d’Esri Inc à San Diego (887 !) figurait celle d’Amaury-Xavier Marchal, le Directeur de projet SIG chez Réseau Ferré de France (à droite sur la photo, avec Jack Dangermond, PDG co-fondateur d’Esri).

Intitulée «Cycle de vie schématique : depuis la donnée à l’utilisateur final», cette communication illustre la manière dont RFF produit des données cartographiques à la voie (schémas et référentiel interne et sources de données externes – imagerie), réalise leur déclinaison schématique à l'aide des outils Esri et enfin les met à disposition des utilisateurs.

Pour illustrer ce dernier cas, Amaury-Xavier Marchal s’est appuyé sur un cas d’usage concernant l’implantation de signalisation temporaire lors de travaux. «L’idée sous-jacente est que l’ensemble des différents chantiers (données, services, composants d’IHM) soient réutilisables pour divers métiers», a-t-il précisé à SIGMAG.
 

6 - C’est le nombre de semaines nécessaires, à raison de 2 à 3 heures par semaine, pour suivre le premier MOOC (Massive Open Online Course) organisé cet automne par Esri Inc. autour de Spatial Analysis. Ces cours dispensés sur Internet, mêlant des exercices de prises en main, des vidéos, des quizz et le suivi d’un livre de cours, vont considérablement se développer dans les prochaines années.

Certains comme celui-ci seront dispensés gratuitement, d’autres MOOC se feront avec une participation financière, parfois validés par une certification ou un diplôme, parfois des cadeaux, comme pour ce premier cours (en anglais).

+ d'infos :
www.esri.com/analyzemaps

 

Cet été différents sites ont permis de suivre la progression presque en direct du virus Ebola à travers l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Ainsi, le site de l’ONG américaine DirectRelief produisait une cartographie dynamique ArcGIS Online. Le quotidien britanique TheGardian a également publié sur son site une story Map «Ebola Outbreaks 1976-2014» (photo).

Réalisée par Esri UK, elle retrace l’histoire et les statistiques de ce terrible virus depuis la découverte du premier cas en République Démocratique du Congo, en 1976 à sa propagation actuelle en Guinée, Liberia, Sierra Leone et Nigeria. Autre exemple : celui du Center for Disease Control and Prevention (CDC) qui publiait pour sa part des cartes «statiques» réalisées avec ArcGIS Desktop.

Sur un tout autre sujet, aussi tragique, Esri France est intervenu cet été pour fournir au Ministère des affaires étrangères des images Airbus Defense & Space à l’endroit du crash de l’avion d’Air Algérie qui devait effectuer le vol Ouagadougou-Alger le 23 juillet.
 

Problème de GPS diront les mauvaises langues ! Cet été, les satellites 5 et 6 de Galileo, le futur système de navigation européen censé concurrencer le GPS américain ou le russe Glonass, ont été placés sur une trajectoire trop basse. À la place d'une orbite circulaire de 23.000 kilomètres d'altitude, l'orbite atteinte est elliptique, aux alentours de 17.000 kilomètres. Et, selon le coordinateur interministériel pour la France du programme Jean-Yves Le Gall, il «sera très compliqué» de corriger le tir. Mais tout n’est pas perdu : fin août, l’ESA déclarait que les engins étaient opérationnels et allaient tenter de remonter les 4.000 kms manquants.

Ou bien, ils seront affectés à une autre tâche, encore à définir. Avant le problème technique de ce 22 août, il était prévu que les services initiaux de Galileo débutent fin 2014, (quatre satellites de test et de validation étant déjà en orbite) avant que le système devienne pleinement opérationnel en 2018. Suite à cet incident, il est probable que le lancement de deux autres appareils prévu en décembre soit reporté. Pour rappel, Galileo est un ensemble autonome basé sur une constellation de 30 satellites et est largement sorti de son orbite en termes de budget et de délais...
 

Esri Inc et Airbus Defense and Space ont conclu un accord visant mettre à la disposition d’Esri une sélection d’images satellite couvrant tout de même la bagatelle de près de 85 millions de kilomètres carrés. 

Mosaïque homogène SPOTMaps 2,5m ou images très haute résolution (50 cm) acquis par les satellites Pléiades sur les plus importantes villes de la planète, ces images récentes couvrant 164 pays serviront à alimenter les bases de données mondiales d’ArcGIS Online et pourront également être disponibles à la demande pour être déployées via la solution Esri Data Appliance.
 

Lancement réussi pour le satellite WolrdView-3 opéré par Digital Globe ! L’engin construit par Digital Globe, Ball Aeropsace et Exelis, a été mis en orbite à 617 kilomètres de la terre par une fusée Atlas V de Lockheed Martin partie ce 13 août 2014 de la base Vandenberg de l’Air Force en Californie (photo).

Il s’agit du premier satelitte commercial à proposer une résolution de 31 cm, soit presque autant que des clichés pris depuis un avion avec 25 ou 30 cm de résolution. Cette prouesse s’avère en réalité plus politique que technologique, puisqu’elle était conditionnée à l’approbation du Sénat américain qui refusait trop de précision en dehors d’activités militaires... WorldView-3 collectera des données pendant 10 à 12 ans au rythme de 680.000 km2 couverts chaque jour.

+ d'infos :
www.digitalglobe.com/